mercredi 30 novembre 2011

Nouvelle fusillade à Colombes !!!

Bienvenue à Colombes


Publié le 30 novembre 2011

Philippe Sarre : "Je ne m’adonne pas à une chasse anti Rama Yade"

Le maire socialiste de Colombes, Philippe Sarre, s'explique sur la potentielle radiation de Rama Yade des listes électorales locales.



Atlantico : Lors d'un tout récent conseil municipal, vous auriez demandé à Rama Yade, élue de l'opposition à la Mairie de Colombes, si elle résidait bien au sein de la commune. Pourriez-vous revenir sur cette séance ?

Philippe Sarre : Rama Yade étant absente au dernier conseil municipal, il s’agissait donc de l’avant dernier…

Au cours de nos conversations, j’ai mis en cause le fait qu’elle n’était pas une habitante de Colombes, puisqu’elle n’y résidait jamais, et que cela pouvait remettre en question son siège d'élue. Elle est très vite montée sur ses grands chevaux, me certifiant qu’elle vivait dans notre commune, et qu’elle m’invitait à l’occasion à me rendre chez elle.

Il ne s’agissait bien évidemment que de propos purement mensongers… Sachant que les éléments que j’ai en ma possession mettent directement en cause son inscription sur les listes électorales de Colombes.

Très énervée, elle a donc appelé mon cabinet dès le lendemain, exigeant des explications. Je lui ai fait part des éléments en ma possession, et lui ai indiqué que j’avais transmis ces derniers à la commission de révision des listes électorales, afin de juger de la recevabilité de son éligibilité.

Cette commission fera son travail, et décidera si les informations transmises prouvent que Rama Yade ne réunit pas les conditions pour figurer sur les listes électorales. Dans ce cas de figure, elle procédera à sa radiation… Si toutefois Rama Yade prouve le contraire, elle sera maintenue sur les listes…

Vous évoquez une possible radiation de Rama Yade des listes électorales de Colombes. De quels éléments d'information disposez-vous ?


En décembre 2009, Rama Yade a entamé une démarche administrative auprès des services concernés de la ville de Colombes pour indiquer un changement de domicile. Cette dernière établissait désormais son logement à l’adresse de son association, Agir pour colombes.

Tout d’abord, un local associatif ne peut faire office de résidence ou de domicile…

Ensuite, les documents relatifs aux conseils municipaux et postés à Rama Yade revenaient systématiquement à la Mairie de Colombes. Elle a donc demandé à ce que son courrier lui soit directement remis en main propre à l’accueil de la Mairie. Nous avons donc pourvu à sa requête.

Enfin, il est intéressant de noter que pour contracter son bien locatif en 2008, à l’adresse de son actuelle association, Rama Yade a fourni une carte d’identité la domiciliant à Paris 18ème. Cela signifie que pour domicilier son association à Colombes en 2008, elle a ouvertement assumé le fait de vivre à Paris 18ème, et qu’en 2009, elle a usé de l’adresse de son association pour prétexter vivre à Colombes.

Nous lui avons alors accordé le bénéfice du doute…

Reste que récemment, elle m’a expressément formulé la demande d’une attestation d’inscription sur les listes électorales. Je lui ai donc fait porter le document à son domicile par la police municipale, qui a trois reprises a pu faire le constat que le local associatif était fermé, et qu’elle n’y résidait pas…

Déjà peu intéressée à la ville de Colombes, souvent absente aux réunions du conseil municipal, c’en était trop. Ces différents éléments ont été transmis à la commission de révision des listes électorales qui tranchera sur la situation de Rama Yade.

L’article L228-2 du Code électoral prévoit toutefois une clause pour les communes de plus de 500 habitants, définissant le quota de conseillers municipaux susceptibles de résider en-dehors de la commune d’élection.

Je tiens tout d’abord à préciser que seule une procédure administrative a été engagée, et que la commission électorale ne tranchera que sur la validité de l’inscription de Rama Yade sur les listes électorales. Elle validera simplement ou non sa radiation.
Quant au problème de résidence, il ne s'agit pas seulement pour l’élu de vivre ou non sur le territoire communal. En effet, deux conditions à l’éligibilité figurent au sein du Code électoral : soit d’avoir son domicile et sa résidence fixe dans le domaine où l’on s’inscrit, soit de disposer d’une propriété sur le territoire communal, qui fait que l’élu est inscrit au rôle de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière.

Vérification faite, Rama Yade ne dispose d’aucune propriété lui permettant de valider son inscription au rôle de la taxe foncière ou d’habitation… Et elle ne réside pas non plus à Colombes. En définitive, elle ne dispose que d’un local associatif, fermé la plupart du temps…

D’après moi, elle ne requière donc pas les éléments qui lui permettent d’être inscrite légalement et officiellement sur une liste électorale à Colombes.

Seriez-vous prêt à vous constituer partie civile ?


Je n’en suis pas là aujourd’hui, la première démarche engagée par nos services est administrative. En fonction de son aboutissement, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction, j’aviserai si oui ou non, je me constitue partie civile et engage une attaque devant les tribunaux.

Nombreux doivent être les élus à déroger - même à la marge - au Code électoral. Pourquoi vous en prendre en particulier à Rama Yade ?


Je ne cherche pas à faire fuir Rama Yade de la ville de Colombes, mais exige simplement qu’elle soit inscrite valablement sur les listes électorales.

Je ne m’adonne pas à une chasse anti Rama Yade, et rappelle que ses opposants les plus farouches sont à rechercher au sein de ses anciens soutiens de l’UMP, puisqu’elle les gêne désormais pour les législatives de la deuxièmes circonscription de Colombes.

Sachant qu’elle ne fait rien pour la ville depuis maintenant trois ans, personnellement, elle ne me dérange pas… Elle est insignifiante, et je ne cherche pas à faire sa publicité.

Propos recueillis par Franck Michel
source : atlantico.fr

Rama Yade radiée des listes électorales ?

 

Élue municipale de l’opposition UMP à Colombes (Hauts-de-Seine), Rama Yade se serait rendue coupable de fraude au Code électoral aux yeux de la mairie socialiste de la ville qui envisage de la faire radier des listes électorales.
Rama Yade pourrait perdre son siège d'élue municipale à Colombes.
Rama Yade pourrait perdre son siège d'élue municipale à Colombes. Crédit Reuters
"Elle ne s’intéresse pas à sa ville, ne connaît pas les dossiers, et enfreint même plusieurs articles du code électoral...". Le constat dressé par les co-élus de Rama Yade au sein du conseil municipal de Colombes est plutôt accablant. Et pour le maire socialiste de la ville, la jeune élue UMP aurait menti sur sa domiciliation...
Ce dernier rappelle que "le code électoral impose à tout élu de résider sur le territoire de la commune dont il est l'élu, ou à défaut de disposer d'une propriété sur ce territoire, et donc d'être dûment inscrit au rôle de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière". Le non-respect de ces conditions peut entraîner une radiation des listes électorales (se rapporter à l'article L228-2 et L11 du Code électoral). [1]
Philippe Sarre, maire socialiste de Colombes, a d'ailleurs fait procéder à une vérification des informations fournies par Rama Yade, et l'enquête confirme selon lui que l’élue municipale serait en délicatesse avec le code électoral. Il assure notamment que cette dernière ne dispose d'aucune propriété ni résidence à Colombes, lui permettant d'attester de son inscription au rôle de la taxe foncière ou d’habitation… et qu'elle ne résiderait pas non plus à l'adresse fournie, celle de son association Agir pour Colombes. Pour preuve, Rama Yade lui aurait récemment demandé de lui délivrer une attestation d'inscription sur les listes électorales, mais les policiers municipaux - assermentés - chargés de remettre cette attestation à l'adresse de l'association auraient trouvé porte close à trois reprises. S'ajouterait à cela, la carte d'identité de Rama Yade, la domiciliant à Paris 18e.
Lors de l’avant-dernier conseil municipal, le maire socialiste de Colombes a soulevé le problème et demandé expressément à Rama Yade si elle habitait ou non la ville. Cette dernière lui aurait certifié que oui, l'invitant même à lui rendre visite avant de demander une suspension de séance.
Cela n'aura pas suffit à tempérer les soupçons de Philippe Sarre, qui a d'ores et déjà engagé une procédure administrative auprès de la commission de révision des listes électorales. Cette dernière, en possession d'un certain nombre d'éléments, tranchera sur la recevabilité ou non de l'inscription de Rama Yade sur les listes électorales de la mairie de Colombes. Si les conditions à son inscription sur les listes électorales ne sont pas réunies, la commission pourrait procéder à sa radiation, et lui faire perdre ainsi son siège d'élue municipale.
Si Rama Yade est radiée pour atteinte au Code électoral, une simple plainte avec constitution de partie civile par un électeur pourrait l'entraîner dans une procédure judiciaire… qui pourrait se solder pour l'élue municipale par un an de prison et 15 000 euros d'amende (voir l’article L.88 du Code électoral). [2] Sans compter la peine d’inéligibilité et la suppression des droits civiques.
Si le maire PS de Colombes affirme ne pas vouloir s'adonner à une « chasse anti Rama Yade », il laisse planer un certain doute sur la possibilité de poursuites devant les tribunaux : "en fonction de la décision prise par la commission de révision électorale, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction, j’aviserai si oui ou non, je me constitue partie civile et engage une attaque devant les tribunaux".
Plus étonnant, Rama Yade ne fait pas l'unanimité dans son camp non plus... Contactés par Atlantico, Nicole Goueta, maire UMP de Colombes de 2001 à 2008, et Lionel Rainfray, délégué de circonscription locale UMP, se sont dits prêts à se constituer partie civile aux côtés de la Mairie, excédés par le manque d'investissement de la jeune femme sur la commune.
Chronologie des faits
En 2007, Rama Yade loue un appartement à Colombes, et obtient son inscription sur les listes électorales de la ville. 2007 est aussi l'année de l’élection de Nicolas Sarkozy : Rama Yade est nommée secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères.
Il semble que la nouvelle ministre n’ait en fait jamais résidé dans l’appartement loué à Colombes. Dans la foulée, en mars 2008, elle est candidate aux élections municipales.
En 2010, Rama Yade n’a pour seule adresse connue dans la ville de Colombes que celle de son groupe associatif, Agir pour Colombes, rue du Bournard. C’est l’adresse qu’elle fournit au service des élections de la ville, lesquels services auraient donc procédé au constat qu'elle n'y résidait pas et que le local n'était que rarement ouvert, comme semble le confirmer le voisinage.

Franck Michel

Source  : Atlantico.fr

[1] Article L228 -2 :
Nul ne peut être élu conseiller municipal s'il n'est âgé de dix-huit ans révolus.


Sont éligibles au conseil municipal tous les électeurs de la commune et les citoyens inscrits au rôle des contributions directes ou justifiant qu'ils devaient y être inscrits au 1er janvier de l'année de l'élection.
Toutefois, dans les communes de plus de 500 habitants, le nombre des conseillers qui ne résident pas dans la commune au moment de l'élection ne peut excéder le quart des membres du conseil.
Dans les communes de 500 habitants au plus, ce nombre ne peut excéder quatre pour les conseils municipaux comportant neuf membres et cinq pour les conseils municipaux comportant onze membres.
Si les chiffres visés ci-dessus sont dépassés, la préférence est déterminée suivant les règles posées à l'article R 121-11 du code des communes.
Or, ont la qualité d'électeurs :

Article L11
:
1° Tous les électeurs qui ont leur domicile réel dans la commune ou y habitent depuis six mois au moins ;


2° Ceux qui figurent pour la cinquième fois sans interruption, l'année de la demande d'inscription, au rôle d'une des contributions directes communales et, s'ils ne résident pas dans la commune, ont déclaré vouloir y exercer leurs droits électoraux. Tout électeur ou toute électrice peut être inscrit sur la même liste que son conjoint au titre de la présente disposition ;


3° Ceux qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaires publics.
Sont également inscrits, dans les mêmes conditions, les citoyens qui, ne remplissant pas les conditions d'âge et de résidence ci-dessus indiquées lors de la formation des listes, les rempliront avant la clôture définitive.
L'absence de la commune résultant du service national ne porte aucune atteinte aux règles ci-dessus édictées pour l'inscription sur les listes électorales.
[2] Article L88-1 :
Toute personne qui aura sciemment fait acte de candidature sous de faux noms ou de fausses qualités ou aura sciemment dissimulé une incapacité prévue par la loi sera punie d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 15 000 euros.

dimanche 27 novembre 2011

Un rassemblement des citoyens sur l’insécurité







M. Philippe Sarre, Maire de Colombes,
organise avec ses élus un rassemblement citoyen ayant pour nom

« Insécurité, ça suffit ».


Colombes a été le théâtre de trois fusillades en une semaine,

Et à chaque fois, cela a été avec des armes lourdes occasionnant  des blessés graves et ce, par
des individus connus des services de Police.
Philippe Sarre a décidé de s’en prendre au Gouvernement en organisant une manifestation de protestation. Nous avons été très étonnés quand nous avons appris la tenue de cette manifestation.
Car, c’est bien ce même Philippe Sarre qui a décidé, seul, en 2008, de désarmer la police municipale, faisant de ceux-ci des cibles et  créant un climat d’impunité dans la ville, et ce, pour de simples raisons électorales.
Les policiers municipaux, démunis, ont préférés partir massivement vers d’autres villes plus respectueuses de la fonction et plus sensibles à la sécurité des agents de police municipale.
En fait, nous avons été stupéfaits de voir le premier magistrat de notre  ville détourner l’attention par des manifestations alors qu’il n’a qu’une chose à faire : réarmer notre police municipale.
Quelle belle image que donne  notre ville à  faire les gros titres de la presse nationale sous l’angle de faits divers.

Il est fort de constater que depuis 3 ans, nous sommes arrivés  à cette conclusion :
 
·         Avoir un niveau de sécurité très bas, et de plus en plus bas,

·         De plus en plus de petits trafiquants de drogue dans divers quartiers de la ville,

·         De nombreux  halls d’immeubles constamment occupés,

·         Un climat d’insécurité constant et persistant,

·         Une augmentation de  cambriolages, du racket, de vandalisme  etc. ….

·         Et une ville de plus en plus sale

Ce résultat déplorable est le désaveu cinglant d’une politique irresponsable au point, qu’il y a une dizaine de jours, le journal « le Parisien »  pointait l’échec du Maire en matière de sécurité.

Mais, nous pensons que vous aviez remarqué vous-même  qu’à Colombes on ne se sent plus en sécurité.
***

jeudi 24 novembre 2011

Colombes : Nouveau règlement de comptes en pleine ville

Une fois encore, un jeune homme a été pris pour cible à     Colombes, visé par un tireur ne cherchant

ILLUSTRATION. Un homme a été une nouvelle fois blessé par un mystérieux tireur à Colombes.
         Un homme a été une nouvelle fois blessé par un mystérieux tireur à Colombes.           



Une fois encore, un jeune homme a été pris pour cible à Colombes, visé par un tireur ne cherchant manifestement pas à le tuer.
La victime a reçu «une balle de petit calibre à la fesse droite» selon les premières constatations policières.
 Le tireur lui aurait fait face, en compagnie de trois autres hommes, rue Jeanne-Gleuzer, dans le secteur des Grèves non loin du pont de Bezons.
Deux suspects pouvant correspondre aux signalements livrés par des témoins, sont interrogés au commissariat.
 La semaine dernière, selon un scénario similaire, deux jeunes hommes ont été blessés aux jambes par de mystérieux tireurs, dans ce même secteur de la ville.

Après une précédente série d’agressions en octobre dernier.
             
Source : Le Parisien

Colombes : deux hommes pris pour cible lors de tirs en rafale

COLOMBES, CITÉ DES CÔTES-D’AUTY, HIER SOIR. Les enquêteurs ont déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression, qui ressemble fort à un règlement de comptes. Les deux victimes seraient impliquées dans un trafic de stupéfiants.

                    

 

 







COLOMBES, CITÉ DES CÔTES-D’AUTY, HIER SOIR. Les enquêteurs ont déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression, qui ressemble fort à un règlement de comptes. Les deux victimes seraient impliquées dans un trafic de stupéfiants.


Depuis une en janvier 2010 devant la cité des Grèves à Colombes, incidents et coups de feu se succèdent dans ce secteur sensible, entre les quartiers du Petit-Colombes et du Petit-Nanterre. Hier, c’est dans la cité des Côtes-d’Auty que deux hommes ont été la cible de tirs « en rafale », selon les premiers témoignages recueillis par la police.
 
Ces deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années étaient attendus par leurs agresseurs au pied du 210, avenue du Général-de-Gaulle.
Vers 17h15, les deux garçons sortaient du hall de cet immeuble où vit l’une des victimes, quand un trio leur a fait face. « Ils étaient encagoulés et l’un d’eux portait un blouson rouge », d’après un proche de l’affaire. Armé vraisemblablement d’un pistolet automatique, l’un des membres de l’équipe d’agresseurs a tiré. Au moins à treize reprises puisque hier en début de soirée, les enquêteurs avaient déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression.
Les jours des victimes ne sont pas en dangerCe règlement de comptes ressemble fort à un avertissement, car il semble que le tireur a sciemment visé les jambes de ses cibles. Si l’une des victimes est plus sérieusement blessée que l’autre, leurs jours ne sont pas en danger.
La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée de l’enquête comme des investigations sur les précédents règlements de comptes dans ce quartier. Il y a moins d’un mois, un homme de 33 ans a reçu quatre balles dans le corps, devant une sandwicherie du boulevard du Général-de-Gaulle, non loin des lieux de la fusillade d’hier. Les victimes d’hier ne sont pas des inconnues pour les enquêteurs. Elles auraient été impliquées dans le trafic de stupéfiants, qui est sans doute l’enjeu de cette série d’incidents.
Jusqu’à 19 heures, les forces de l’ordre ont bloqué la route près du centre commercial des Quatre-Chemins en direction de Bezons. Les ambulances avec les deux victimes à leur bord et les pompiers avaient quitté les lieux depuis longtemps. La foule s’était déjà dispersée. Il restait encore quelques curieux en bas des immeubles devant les commerces, bravant la froidure.
« Scène de Far West »La rumeur d’un s’est propagée parmi les personnes encore présentes devant le 210, boulevard Charles-de-Gaulle. « Ça me fait vraiment peur. Moi, j’ai deux garçons, je ne les laisse pas sortir ou alors uniquement avec moi. Leur trajet, c’est maison-lycée, lycée-maison », raconte cette mère de famille de trois enfants, habitant le quartier. « Qu’ils se battent entre eux, ce n’est pas un problème, mais qu’ils utilisent des armes à feu, c’est du grand n’importe-quoi », commente une autre habitante. « C’est assez rare ce genre de scènes. On n’est pas à Los Angeles ici », nuance ce trentenaire devant le taxiphone.
Hier soir, plusieurs voitures de police étaient encore garées aux abords de la scène de la fusillade. Christophe Crépin, du syndicat Unsa-Police, s’indigne de cette « nouvelle scène de Far West sur la voie publique, près des commerces et devant des passants ».

Source : Le Parisien