jeudi 15 mars 2012

Les magouilles de HOLLANDE !





La vidéo où Mélenchon raconte comment Hollande a truqué les résultats d'élections internes du PS

A voir et revoir  dans  les messages précédent !

Le candidat du Front de gauche raconte sans rougir, face caméra, avoir truqué avec l'ancien patron du PS les résultats des élections internes du Parti socialiste, en 1997.Le candidat du Front de gauche raconte sans rougir, face caméra, avoir truqué avec l'ancien patron du PS les résultats des élections internes du Parti socialiste, en 1997.

Au PS, les "petits arrangements entre amis" seraient-ils à ce point monnaie courante pour que les membres du parti racontent sereinement le déroulement des fraudes devant les caméras ? C'est la question que se pose 24 heures actu

Le site publie une vidéo pour le moins édifiante, où l'on voit l'ancien socialiste, Jean-Luc Mélenchon, dévoiler un accord curieux, en 1997, pour l'élection du Premier secrétaire du PS : ils s’étaient mis d’accord sur le score des élections internes. "On a arrangé, comme on dit. Lui 85% moi 15", explique l'ancien membre du PS, désormais candidat du Front de gauche

La vidéo est datée de l'automne 2009, et aurait été prise à la sortie d'une émission tournée sur France 24. Elle a opportunément été remise en circulation mercredi 14 mars. A l'automne 2009, alors que le PS est secoué par des suspicions de triche lors de l'élection de Martine Aubry au congrès national de Reims (lire plus bas), Jean-Luc Mélenchon raconte comment les deux hommes se sont accordés, en 1997, autour des résultats du scrutin qui, tenu lors du Congrès de Brest du PS, a conduit les militants socialistes à désigner leur nouveau premier secrétaire du PS - en l'occurence François Hollande

Toujours dans la vidéo, Jean-Luc Mélenchon révèle que François Hollande n'aurait pas respecté cet arrangement et préféré gonfler ses scores "par amour du jeu" : "Évidemment un accord avec Hollande ou rien c’est pareil. Il ne tient jamais ses paroles. (...) Dans son cas il s’agit d’un vice de cynique." Lors de l'élection du Premier secrétaire du Parti socialiste en 1997, Mélenchon n'obtient en effet que 8,81% des voix (contre les 15% promis). Hollande obtient lui 91,18 %.

Si Jean-Luc Mélenchon ne précise à aucun moment de la vidéo qu'il évoque l'année 1997, il est difficile de rattacher ses propos à une autre échéance électorale dans la mesure où c'est la seule fois où les deux hommes se sont retrouvés en face à face ...


Source : Le 15/03/2012 à 12:08 - Atlantico



Rama YADE-ZIMET, instable, vagabonde ou SdF ?




Le vagabondage électoral et domiciliaire de Rama Yade continue. Après avoir été radiée des listes électorales de la ville de Colombes où elle prétendait habiter, l'ancienne ministre s'était finalement inscrite à Paris dans le 18e arrondissement, prétextant y occuper un appartement. Las, un constat d'huissier vient de montrer qu'elle n'habitait plus dans cet immeuble.

"Son appartement" est en pleins travaux, les ouvriers ne savent pas à qui il appartient, et une rapide enquête de voisinage révèle que les commerçants l'ont perdue de vue. "J'ai interrogé le gérant du café en bas de cet immeuble qui m'a déclaré que Mme Yade-Zimet n'habitait plus à cette adresse", écrivent Éric Piquet et Estelle Molitor, les huissiers mandatés pour la recherche. (Voir le constat) Ils se sont ensuite rendus à Garches et ont établi sans peine que Rama Yade est désormais domiciliée dans cette ville.

Rien n'oblige un élu à voter dans la ville où il réside, mais avouons que politiquement parlant cette instabilité est difficile à expliquer. Surtout pour justifier l'attachement de la jeune femme à la 2e circonscription des Hauts-de-Seine où elle tient coûte que coûte à se présenter. Circonscription dans laquelle elle n'habite ni ne vote

mardi 13 mars 2012

Complaisance avec Hollande : les journalistes français dénoncés


hollande-banon-1


Une journaliste belge a participé à un déplacement officiel de François Hollande avec les journalistes français. Elle dénonce les méthodes de copinage du candidat socialiste et le comportement des journalistes qui « se voient déjà à l’Élysée » et qui rentrent dans le jeu du candidat en écrivant des articles complaisants. Un constat effrayant.
Pourquoi les journalistes français ne posent aucune question à François Hollande sur son bilan à la tête du PS ou de la Corrèze ? Pourquoi les membres de la droite se font chahuter par les journalistes dès qu’ils s’expriment, quand la soupe est servie aux membres du PS ? Pourquoi la moindre idée saugrenue du candidat PS est relayée partout, quand les propositions du Président de la république ne sont pas expliquées dans les médias ?
Charline Vanhoenacker, journaliste belge, a publié sur son blog un article édifiant où elle répond à ces questions. Après avoir suivi François Hollande pendant une journée, la journaliste scandalisée de voir tous ces journalistes devenus militants, n’a pas pu s’empêcher d’écrire un article pour dénoncer le « système hollande ».
L’article commence par quelques exemples de phrases prononcées par différents journalistes, qui s’expriment comme des membres de l’équipe de campagne de François Hollande : « Le champagne, c’est maintenant ! » ; « Ça va être cool de voyager dans l’Air Hollande one ! »
Ensuite, la femme décrit le mécanisme répugnant des rapports entretenus par François Hollande avec les médias, « ce manège » qu’elle dénonce : « il connaît votre prénom, son entourage vous a à la bonne et votre rond de serviette est réservé en cas de victoire. Votre rédaction ne risque pas de ruiner ce capital. Alors, pendant la campagne, Hollande devient votre poulain. Dès lors, comment ne pas tenter de le vendre dans vos articles et vos reportages ? », explique la journaliste.
Le « Hollande Tour » se poursuit avec une division des journalistes en deux groupes. D’un côté les journalistes « poolés », c’est-à-dire privilégiés, qui suivent Hollande partout. De l’autre côté, la plus grande partie des journalistes, qui doivent attendre dans des salles de conférence et qui ne bénéficient pas de la même proximité avec le candidat. Bien sûr, ce système favorise des mœurs de cour : il faut être gentil avec sa majesté si on veut rester poolé. « Mais il y a un gros problème : ce sont toujours les mêmes qui sont VIP. Et cela coupe donc toujours les mêmes de certaines informations, » conclue une Charline Vanhoenacker choquée par Hollande et ses sbires médiatiques.
Pour en savoir un peu plus, voici une vidéo de l’interview de la journaliste qui revient sur son expérience et son article qui lui a valu quelques attaques de la part des médias français. Il ne faut surtout pas dire la vérité à la populace !
Vive le journalisme, vive François Hollande et vive le Parti socialiste français !!!




"SOS CORREZE"





L'état va remettre dans quelques jours un chèque de 12 millions à la Corrèze (le laboratoire d'Hollande) car elle est en cessation de paiement.
Qu'arrivera t il à la france si cet incompétent dirigeait la 5 ème puissance mondiale.
On n'ose pas croire que les français commettraient une telle erreur.

lundi 12 mars 2012

Villepinte 11 Mars 2012

Nicolas SARKOZY
nous a redonné un second souffle
 il s'appelle "Confiance" 

Villepinte 11 mars 2012
+ de 80 000 personnes 



Une salle comble, des drapeaux agités avec ferveur. Les militants UMP sont venus en masse soutenir leur candidat. Ce dimanche, Nicolas Sarkozy tenait un grand meeting au parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis. Parmi la foule de 70 000 personnes, selon Jean-François Copé, Emmanuelle Seigner, Jean d’Ormesson, Christian Clavier, Gérard Depardieu. Avant l’allocution du président de la République, les chauffeurs de salle ont mobilisé les militants, déterminés à faire fi des sondages défavorables au président-candidat. Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, et le Premier ministre, François Fillon, se sont succédé sur scène. Le chef du gouvernement a fait un discours intense, presque intime, livrant des souvenirs précis sur son expérience du pouvoir auprès du président de la République.
Sous une nuée d’applaudissement, Bernadette Chirac monte à la tribune. «Je suis confiante. J’ai confiance en l’expérience, le dynamisme et la ténacité de Nicolas Sarkozy.» Gérard Depardieu prend la suite. «Depuis que Nicolas Sarkozy est au pouvoir, je n’entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien», lance-t-il. «Une grande amitié est née entre nous. Ça a été le seul qui a pu endiguer la crise mondiale qui nous frappe, confie Enrico Macias au micro. C’est un homme de parole.» La musique de campagne retentit. Nicolas Sarkozy fait son apparition, créant une vague d’enthousiasme dans la salle.

Sarkozy passe devant Hollande au premier tour

Selon un sondage Ifop pour Europe 1- Paris Match - Public Sénat, le président candidat devance pour la première fois son adversaire socialiste en intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, en recueillant 28,5% contre 27%.



La contre-offensive médiatique de Nicolas Sarkozy semble porter ses fruits. Pour la première fois, le président candidat passe en tête des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle, en recueillant 28,5% contre 27% pour son principal rival, le socialiste François Hollande, selon un sondage Ifop pour Europe 1-Paris Match-Public Sénat à paraître mardi. Nicolas Sarkozy gagne ainsi 1,5 points, au détriment du candidat du PS, par rapport à un sondage réalisé il y a deux semaines.
En troisième place, la candidate du Front national, Marine Le Pen, recueillerait 16% des intentions de vote (- 1 points), suivie par François Bayrou (MoDem) à 13% (+ 0,5). Le candidat du Front de Gauche, Jean-Luc Mélenchon, confirme sa percée en obtenant un score à deux chiffres (10%, + 1,5).
Au second tour, l'écart reste large mais se ressert entre le favori des sondages, François Hollande, qui obtient 54,5% des intentions de vote (- 2 points), et Nicolas Sarkozy, dont la courbe s'établit à 45,5% (+ 2).

«On n'est pas sur Balladur/Chirac»

Ces chiffres, inédits depuis le début de la campagne présidentielle, ont été rapidement commentés par la classe politique sur le site de micro-blogging Twitter. Premier à réagir: le socialiste Manuel Valls. «L'élection n'est pas jouée..#Sarkozy se battra jusqu'au bout..il sera même en tête dans certains sondages au 1er tour..donc attention..», écrit le directeur de la communication de François Hollande.

samedi 10 mars 2012

ACHETEZ LE LIVRE MAFIA ROSE,

 


ACHETEZ LE LIVRE MAFIA ROSE,
Un livre qui décrit de long en large comment le PS ...du nord a détourné des fonds, acheter des magistrats, financé le siège du PS à Paris, trempé dans les magouilles d'Aubry ... Bref un dictionnaire des malversations et des mensonges que Hollande a couvert pendant 10 ans. Un récit incroyable. Comme par hasard, l'auteur ayant dit qu'il avait toutes les preuves, le PS et les magistrats cités ne portent pas plainte !!
 
 

PRESIDENTIELLE : Rama Yade ne soutiendra pas Sarkozy



L'ancienne secrétaire d'État chargée des affaires étrangères, puis des sports, Rama Yade, affirme dans une interview au Monde qu'elle ne rejoindra pas Nicolas Sarkozy pour la présidentielle. Première vice-présidente du Parti radical, dont le congrès se tient aujourd'hui à Paris, elle explique qu'elle ne votera pas la résolution de son parti appelant à soutenir la candidature du président sortant. Rama Yade ne se rendra donc pas dimanche au meeting de Villepinte, auquelle elle dit "ne pas avoir été invitée".

Alors qu'elle reconnaît avoir soutenu les propositions de Nicolas Sarkozy en matière d'éducation, elle déclare en revanche qu'elle ne le soutient "pas dans sa stratégie de droitisation qui ne fera pas reculer le FN". Et la jeune femme de s'expliquer : "Jean-Louis Borloo nous a demandé de nous prononcer en notre âme et conscience. En femme libre que j'ai toujours été, avec la sincérité dont j'ai toujours fait preuve, je ferai ce que je crois bien. Ce n'est pas parce que Jean-Louis Borloo n'est pas candidat qu'il me faut en choisir un autre. Je veux aussi être totalement convaincue avant de me décider".

L'ancienne secrétaire d'État ne mâche par ailleurs pas ses mots envers le candidat socialiste : "
François Hollande ne mérite pas la France. L'homme qui a mal géré le département le plus endetté de notre pays ne peut affronter les crises qui se préparent", assène-t-elle. Ce n'est qu'un candidat de substitution, qui ne compte que sur l'antisarkozysme pour l'emporter".
Source Le Figaro

mardi 6 mars 2012

Rama Yade ne respecterait elle pas les Lois ?

Législatives Asnières/Colombes sud: La candidate Yade salit la ville et enfreint le code électoral.

06/03/2012
 
L’article 51 du Code Electoral dispose :
« Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, tout affichage relatif à l’élection, même par affiches timbrées, est interdit en dehors de cet emplacement ou sur l’emplacement réservé aux autres candidats, ainsi qu’en dehors des panneaux d’affichage d’expression libre lorsqu’il en existe ».
En clair, cela veut dire que, dans les 6 mois précédents l’élection, seul l’affichage sur les panneaux officiels ou les panneaux d’affichage libre est autorisé par la loi.
Or, à Asnières, dans la nuit du 5 au 6 mars , cette règle a été allègrement transgressée par la candidate Yade. Celle-ci a en effet délibérément pratiqué ce que l’on nomme « affichage sauvage », qui salit la ville, dégrade le mobilier urbain et coute de l’argent à la collectivité qui doit nettoyer de telles salissures.
Loin de se contenter des panneaux d’affichage libre, madame Yade a donc colllé tous azimuts : armoires électriques, palissades de chantier, et même mur (!!!).
Puis, sans doute contente d’elle, elle s’en est retournée dormir là ou elle habite (Paris ? Garches? En tout cas, ni Asnières, ni Colombes). C’est si commode de salir une ville où l’on n’habite pas. Les Asniérois, rencontrés ce matin, étaient outrés. « Honteux » est le mot qui revenait le plus souvent dans leur bouche.
Symptomatique d’une « certaine façon » de faire de la politique, comme certains vont au Mac Do et laissent ensuite leurs détritus sur la voie publique.
Pour madame Yade, Asnières et Colombes, c’est bien pour se faire élire, mais surtout pas pour y habiter. La preuve.

Source : Blog de Manuel Aeschlimann

Quelques photos pour preuves comme quoi Madame Yade  n'a aucun scrupule !!!


dimanche 4 mars 2012

Les Socialistes seraient ils devenus amnésiques ?

François MITTERRAND, ministre de l’intérieur sous DE GAULLE allait voir sa fille adultérine qui n’était pas encore cachée à l’Elysée avec un « super frelon » blanc qui décollait toutes les semaines du stade de l’Ecole Militaire pour aller la voir dans les Yvelines 1000€ la minute de vol !!!!!!!! AIE !!!





La presse était bien discrète !!!!!!!!!!

Sarkozy ne lui arrive pas à la cheville !!


Souvenez-vous... MITTERRAND !

UN PEU D'HISTOIRE POUR CEUX QUI ONT LA MEMOIRE COURTE :

Nous voyons aujourd'hui tous les candidats PS utiliser François Mitterrand, le grand homme, comme une référence, un étendard de vertu

Imaginez simplement ce que les journaleux écriraient aujourd'hui...

·       si notre Président actuel organisait un faux attentat (l'observatoire) pour tenter de se faire élire...
---- Imaginez...

·       si notre Président entretenait sa maîtresse et sa fille adultérine cachées dans les palais de la République...
---- Imaginez...

·       si notre Président se rendait chaque Noël sur les bords du Nil aux frais de l'état...
----  Imaginez

·        si notre Président faisait racheter la société d'un ami (vibrachoc) par une société d'état pour 5 fois sa valeur...
----  Imaginez...

·       si notre Président faisait lire durant 8 ans et plus, des rapports de santé totalement faux et mensongers...

----  Imaginez...

·       si notre Président ordonnait à ses sbires policiers d'inventer une histoire de terroristes à Vincennes...
---- Imaginez...

·        



·       si notre Président obligeait la France à dévaluer 3 fois de suite en quelques mois...
----  Imaginez..

·       si notre Président laissait un de ses proches se suicider avec un 357 Magnum au sein même de l'Elysée...
----  Imaginez...

·       si notre Président affirmait qu'il ne sait rien sur la destruction à l'explosif par les services français, d'un bateau en Nouvelle Zélande...
----  Imaginez..

·       si notre Président mettait sur écoute sans justification plus de 150 français...
---- Imaginez...

·       si notre Président affirmait à la télévision, face à des journalistes belges (des vrais), qu'il n'a jamais commis ce forfait...
----  Imaginez...

·       si notre Président laissait son ex-premier ministre se suicider un dimanche après-midi de 2 balles ...
----  Imaginez...

·       si notre Président laissait augmenter la dette de la France de plus de 250 % durant son "règne"...
----  Imaginez...

·        Imaginez le déchaînement de la presse et les hurlements de la
vox populi  si notre Président faisait aujourd’hui le dixième
de ces frasques !...
 
- 
François Mitterrand en symbole de vertu ?...

·       Ce n’est pas de l’imagination,



·       c’est de l’amnésie.



·       Belle référence pour Hollande !!!!


samedi 3 mars 2012

Guéant évoque un lien entre vote des étrangers et halal à la cantine

Le ministre de l'Intérieur a estimé vendredi que "si on reçoit moins d'immigrés, les choses se passeront mieux".



"Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme", a déclaré Claude Guéant lors d'une réunion électorale vendredi à Velaine-en-Haye, près de Nancy.© Sébastien Bozon / AFP Photo

Accorder le droit de vote aux étrangers pourrait conduire à ce que "des étrangers rendent obligatoire la nourriture halal" dans les cantines, a affirmé vendredi soir le ministre de l'Intérieur Claude Guéant lors d'un meeting près de Nancy.
"Accepter le vote des étrangers, c'est la porte ouverte au communautarisme. Nous ne voulons pas que des conseillers municipaux étrangers rendent obligatoire la nourriture halal dans les repas des cantines, ou réglementent les piscines à l'encontre des principes de mixité", a dit le ministre lors d'une réunion électorale à Velaine-en-Haye, près de Nancy. "Les étrangers doivent accepter nos règles, c'est à eux de s'adapter. Chacun comprend que si on reçoit moins d'immigrés, les choses se passeront mieux", a ajouté Claude Guéant lors de cette réunion à laquelle assistaient environ 300 personnes. "Il y a 5,8 % d'étrangers en France alors que 13 % des condamnations concernent les étrangers : il y a du bon sens à remettre dans la gestion des affaires publiques", a-t-il encore dit.

Les riches, "obsession des socialistes" (Morano)

Lors de cette réunion de soutien à Nicolas Sarkozy - à laquelle participait également la ministre de l'Apprentissage et élue de Meurthe-et-Moselle Nadine Morano -, Claude Guéant a par ailleurs appelé à s'attaquer au "socle de déficits", "alors que les socialistes croient aux vertus de la dépense", a-t-il estimé. Visant le candidat socialiste à la présidentielle François Hollande, par ailleurs président du conseil général de Corrèze, le ministre a affirmé que "la Corrèze, qui est le département le plus endetté, c'est la Grèce de la France". "Il a fallu d'ailleurs qu'une aide budgétaire soit accordée : ça m'a fait un peu mal au coeur de la signer", a-t-il ajouté.
Nadine Morano a estimé de son côté que "les riches (étaient) l'obsession des socialistes", critiquant la proposition de François Hollande de taxer à 75 % les revenus annuels supérieurs à un million d'euros. "En Chine, on dit toujours Quand on tue un riche, on tue dix pauvres. Avec eux, ce sera l'hécatombe", a-t-elle indiqué, en estimant qu'"avec la CSG et l'impôt sur la fortune, on arrivera finalement à une imposition de 83, 84 voire 85 %".

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 Source Le Point.fr
http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/gueant-evoque-un-lien-entre-vote-des-etrangers-et-hallal-a-la-cantine-03-03-2012-1437425_324.php


vendredi 2 mars 2012

Hollande est lié par un accord avec des indépendantistes.


Hier à Bayonne, plusieurs élus du Parti socialiste se sont alliés à des indépendantistes basques pour perturber, avec violence, la visite du Président de la République.
Le PS est vraiment prêt à sacrifier l’unité de la France pour satisfaire l’appétit de leurs petits amis indépendantistes, en espérant ainsi gagner quelques voix.
Rappelons qu’en 2004, c’est François Hollande, alors premier secrétaire du Parti socialiste, qui est à l’origine de la signature d’une convention de partenariat entre le Parti socialiste et Tavini Huiraatira, le parti indépendantiste polynésien d’Oscar Temaru. Cet accord a été renouvelé le 27 janvier 2011. Il affirme en préambule que "le Parti socialiste soutiendra les efforts du Tavini visant à mettre un terme à la politique néo-coloniale (Sic)" menée par l’Etat français.
La convention stipule que "le Parti socialiste reconnaît le groupe Tavini comme son partenaire privilégié en Polynésie française et que le groupe Tavini s’associe pleinement à l’action nationale et internationale conduite par le Parti socialiste".
L’article 2 annonce clairement la couleur :" le Parti socialiste s’engage à défendre ces objectifs et propositions [celles proposées par les indépendantistes de TAVINI] auprès du Gouvernement, dans les Assemblées parlementaires (Assemblée nationale, Sénat, Parlement Européen) et au Conseil économique et social."Par ce texte, le PS s’est engagé à être la courroie de transmission des indépendantistes dans toutes nos instances nationales, et, comme dans tout mariage, le PS a également promis une belle dote. L’article 7 de cette convention prévoit, en effet, un avenant financier pour déterminer l’aide apportée par le PS aux indépendantistes.
Quand on sait que le Parti socialiste s’est engagé à accorder le droit de vote aux étrangers résidant en France, et qu’il soutient la politique et le parti d’Oscar Temaru, le leader indépendantiste polynésien qui refuse que les métropolitains résidant en Polynésie (même de longue date) puissent voter lors des prochaines consultations sur l’avenir de la Polynésie, on ne peut que constater que pour le PS, il y a, en toutes choses, deux poids deux mesures !


Source : www.lessuperzeros.fr
Article posté le vendredi 2 mars 2012 • Dans la catégorie Ze Story

Hollande tente de convaincre BHL autour d'un repas gastronomique à 262 €

François Hollande a rencontré BHL dans un restaurant gastronomique des Champs-Élysées. (Photomontage : D.R. / AFP)    

                     
Le fameux épisode de Sarkozy au Fouquet's le soir de son élection est l'un des hauts arguments de la campagne socialiste de 2012. Pourtant, plusieurs médias ont fait état d'une indiscrétion qui aurait pu amener François Hollande à donner raison à Christian Estrosi, qui traitait l'établissement des Champs Elysées de "brasserie populaire".
Le candidat socialiste a en effet déjeuné, le 31 janvier dernier avec le philosophe-star des médias Bernard-Henry Lévy, dans le très prestigieux restaurant gastronomique "Le Laurent", près des Champs. Objectif de la rencontre : ramener la brebis égarée BHL dans le camp socialiste, après qu'elle se soit un temps perdue dans les pâturages sarkozystes.

Une salade à 140 €
Mais voilà : avec son menu unique à 165 €, "Le Laurent" fait partir de ces établissements dont la carte devient rapidement hors de prix (voir le menu en PDF). Malgré un menu léger pour Hollande et BHL, la note n'en est pas pourtant pas moins lourde pour la carte bleue… et l'image du candidat PS. Selon le site 24heuresactu, les deux convives dégustèrent en entrée une salade de mâche aux truffes pour 140 €, suivie d'un carré et selle d'agneau à 92 €, avant de clore leur repas sur un ananas rôti à 30 €.
Soit une modeste note de 262 € par personne. Une note largement supérieure à celle du Fouquet's, dont le menu complet est facturé aux alentours de 130 € !

Source Midi Libre

A Colombes l'arme des policiers municipaux est toujours au placard



Il y a eu une autre fusillade la semaine dernière, apparemment pas dans la lignée des précédentes mais qu'importe. La police, même municipale, ne sert à rien sans arme.
Quand le Maire de Colombes va t'il se décider à les réarmées ?


A Colombes, la police municipale n’a que des matraques depuis l’élection du maire socialiste, Philippe Sarre, en 2008. Après une série de fusillades en novembre, la polémique sur l’efficacité de cette mesure est repartie.

A Colombes, le maire Philippe Sarre (PS), élu depuis 2008, a retiré les armes à feu (armes de quatrième catégorie) aux quarante-deux policiers de la ville. Motif, selon lui : ils n’en ont pas l’utilité dans l’exercice de leurs missions. « Le stationnement, l’enlèvement de véhicules, le voisinage, la sécurisation des manifestations ne nécessitent pas le port d’armes », martèle l’élu. La gestion des policiers municipaux est un pouvoir de police du maire. C’est donc une décision discrétionnaire de l’édile que d’armer ou non ses agents.
Dans certaines agglomérations, les forces de l’ordre sont en sous-nombre, regrette Philippe Sarre. « L’Etat réduit les effectifs policiers mais réclame plus de résultats. Sur Colombes, nous ne disposons que de 110 policiers nationaux pour 85 000 habitants, c’est trop peu face à une insécurité croissante ». Depuis plusieurs années les effectifs de la police diminuent, en raison de la politique du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux.
Depuis les fusillades de novembre où cinq personnes ont été blessées en moins d’un mois, l’atmosphère est très tendue, et les « municipaux » de Colombes sont plus exposés . Cette situation ne rassure pas les habitants : « on ne peut pas dire que l’on est en sécurité. Les policiers ne peuvent plus rentrer dans les cités sans risquer de se faire caillasser », se désole Marie-Lise Vallée, habitante d’un quartier difficile.
Face à cette criminalité inquiétante, les policiers ne sont munis que de simples matraques. Selon Cédric Michel, président du syndicat de défense des policiers municipaux (SDPM), les agents de Colombes se sentent désormais en danger.

Eva Joly, candidate Europe Ecologie-Les Verts à l’élection présidentielle, propose de supprimer totalement l’utilisation d’armes par ces agents. Leurs missions seraient « réorientées vers la prévention et la dissuasion ». Pendant ce temps, à l’UMP les propositions se multiplient pour une généralisation du port d’armes. Les grandes agglomérations, comme Marseille, seraient davantage concernées que les petites. Chaque commune n’ayant pas les mêmes besoins en termes de sécurité, ni les mêmes budgets.
En France, parmi les 18 000 policiers municipaux, seulement 40% des agents sont aujourd’hui armés.
Source : http://www.seinepolitique.fr/?p=2090

jeudi 1 mars 2012

La Saga Rama YADE

Yade fait un pas vers Sarkozy





Décidemment Rama YADE ne sait plus vers quel Saint se voué !!  voir l’article  du FIGARO http://elections.lefigaro.fr/presidentielle-2012/2012/03/01/01039-20120301ARTFIG00471-yade-salue-les-propositions-de-sarkozy-sur-l-education.php..

Tout est calculé  et connaissant ses capacités à mentir et à jouer la comédie, ce «soutien» qui  intervient deux jours après que Rama Yade a été entendue par la Brigade de la répression de la délinquance aux personnes dans l'enquête préliminaire sur sa domiciliation et son inscription sur les listes électorales de Colombes (Hauts-de-Seine). La conseillère régionale d'Ile-de-France souhaite se présenter aux législatives de juin dans la deuxième circonscription du département, à cheval sur Colombes et Asnières, face à l'UMP Manuel AESCHLIMANN. Mais elle a été radiée des listes électorales, radiation confirmée par le tribunal d'instance fin janvier. Il ne faut pas oublier  qu’elle a quitté  l’UMP pour se rallié à Jean Louis BORLOO. Depuis le retrait de la candidature de Jean-Louis Borloo en novembre dernier , celle ci s'était  bien gardée de faire connaître ses intentions, entretenant le suspense et laissant même entendre qu'elle pourrait soutenir François Bayrou.

Apparemment rien ne l’arrêtera et en dit long sur sa conscience politique très personnelle !

Preuve en est qu’elle se fiche et manque de respect aux Colombiens mais ne pense qu’a  son avenir !!!

Que les Colombiens n’oublient pas  qu'elle est candidate contre l'UMP aux législatives !!!!

Dumi

mardi 28 février 2012

Devedjian en affinité avec Rama Yade à Colombes

A Asnières et Colombes-SudLa rivalité entre Rama Yade, membre du Parti radical présidé par Jean-Louis Borloo, et le sortant UMP, Manuel Aeschliman, prend une drôle de tournure. Surtout quand l’ex-secrétaire d’Etat aux Sports inaugure sa permanence et que le président UMP du conseil général fait le déplacement… tout comme le sénateur-maire de Meudon, Hervé Marseille, président du groupe UMP-Nouveau Centre au conseil général jusqu’en septembre dernier. A ces déplacements, Jean-Jacques Guillet ne voit rien de condamnable : « Patrick Devedjian a dit s’être déplacé à cette inauguration pour supporter tous ceux qui soutiennent le président de la République et qu’il apportera son appui à tous les candidats investis par l’UMP. »


Source Le Parisien du 24 février 2012



Franchement Je trouve absolument regrettable que Monsieur DEVEDJIAN  est allé à l’inauguration  de la permanence et de soutenir Rama Yade  alors  que sa place était  de soutenir les candidats de la 2e circonscription Manuel AESCHLIMANN et Nicole GOUETA à la limite même les candidats  de la 1ere circonscription !

 Monsieur DEVEDJIAN serait il devenu amnésique au point d’avoir  oublié que Rama Yade  nous a fait perdre notre ville,  a brillée  par son absence à plusieurs reprises au Conseil Municipal,  ses mensonges concernant son logement sur Colombes alors que celle-ci habite Paris, comment Monsieur DEVEDJIAN a-t-il pu en arrivé là ?  

Une chose est certaine, c’est que du temps de Monsieur Ch. PASQUA et de Monsieur N. SARKOZY ceux –ci savaient tenir leur troupe, alors que Monsieur DEVEDJIAN en est loin, Qu’il continue ainsi et  il va arriver  à faire exploser l’UMP.

Bravo Monsieur DEVEDJIAN !
Dumi
Colombes le 24 février 2012

Rama Yade a été entendue par la police sur son inscription électorale - LeMonde.fr

Rama Yade, la capricieuse, croit toujours en son destin



Le lendemain de la perte du triple A français, samedi 14 janvier, Rama Yade avait rendez-vous à l'Elysée. Elle n'avait pas vu le président depuis qu'il l'avait nommée ambassadrice de France auprès de l'Unesco, en guise de punition dorée après son éviction du gouvernement en novembre 2010. Il n'a jamais vraiment digéré son refus de se présenter aux élections européennes de 2009, qu'elle avait eu l'arrogance de considérer comme un "exil". Elle lui avait offert peu après des chocolats en forme de coeur mais, reconnaît-elle, "ça n'avait pas marché".

Cinq ans plus tôt exactement, le 14 janvier 2007, la jeune UMP de 30 ans qui allait devenir la coqueluche des sondages de popularité faisait une prestation remarquée à la porte de Versailles, avant le fameux discours d'investiture d'un Sarkozy disciple de Blum et de Jaurès. Le lendemain, le Landerneau politique jasait sur cette belle inconnue à la peau noire et à l'aplomb incroyable.


Le président en bout de mandat et en queue de sondages en est cette fois à un petit pour cent près. Il a reçu ces jours-ci un tas de proches de François Bayrou. Tous les soutiens sont bons à prendre et celui de Rama Yade n'est pas des moindres. Certes, elle n'est plus au faîte de sa gloire mais elle reste inexorablement l'une des personnalités préférées des Français. Sa capacité à s'attirer l'attention des médias intimide. Elle est un emblème pour les jeunes immigrés. Une femme de droite que la gauche aurait adoré avoir.


Celle qui peut rapporter en voix a un autre mérite : elle est orpheline de candidat. Elle a rejoint le Parti radical et a été abandonnée par son président Jean-Louis Borloo qui a renoncé à se présenter à l'élection présidentielle. Elle a récemment fait part de sa tentation de soutenir François Bayrou. Celui-ci nous dit ne l'avoir "jamais rencontrée", mais la trouver "sympathique" et, on l'aurait deviné, "comprendre qu'elle se tourne vers (lui)".

Pour Nicolas Sarkozy, il était donc temps de recevoir Rama Yade. Ces deux-là ne sont pas le contraire l'un de l'autre : ambitieux, orgueilleux, capricieux, parés d'un franc-parler et de tous les culots, fiers d'eux-mêmes et de s'être repérés l'un l'autre - lui qui l'a lancée et construite, elle qui se sent adoptée par lui. "Je ferais comme toi !", lui avait-il avoué lorsqu'elle le harcelait sans relâche pour obtenir une place dans le deuxième gouvernement Fillon. Il la tutoie, elle le vouvoie toujours, comme un rappel qu'il l'a vue grandir.

Ce 14 janvier 2012, le président qui n'est pas candidat déclaré lui a demandé, dit-elle, de participer à sa campagne et de le soutenir. La jeune femme lui a répondu qu'elle attendait le congrès des radicaux de mars où sera tranché leur soutien collectif. "On m'a assez dit que je jouais perso !", lui a-t-elle lancé. Elle a souligné l'ambiguïté de son statut à Colombes (Hauts-de-Seine) : elle se présentera aux législatives de 2012 face à son ennemi Manuel Aeschlimann, investi par l'UMP. Elle : "Cela pose un problème de cohérence." Lui : "Tu me parles de Colombes, je te parle de la France !"

Mais c'est pourtant Colombes qui obsède Rama Yade. La ville de son enfance, celle où elle a immigré du Sénégal et vécu en HLM avec sa mère et ses trois soeurs. La ville "chère à son coeur", comme elle dit souvent, ce qui a le don d'exaspérer son adversaire, le maire socialiste Philippe Sarre : "du cinéma ! " Elle sait que seule une légitimation par les urnes lui permettra d'aller plus loin. Conseillère régionale d'Ile-de-France, élue municipale à Colombes, elle veut arracher la circonscription à Manuel Aeschlimann. Et la mairie à Philippe Sarre.

Sa campagne commence mal. Rama Yade, déjà empêtrée dans une affaire de plagiat, s'est emmêlé les pieds dans une histoire de domiciliation montée en scandale par ses adversaires. Abordez le sujet de son appartement de Colombes, la jeune femme perd d'un coup le calme et les rires enfantins qui font son charme. Elle fouille dans son sac à la recherche d'une cigarette, la prend, la repose, tapote la table... "Je ne vais pas m'abaisser à leur niveau, s'énerve-t-elle. Ces gens-là ont peur de moi et n'existent que parce qu'ils parlent de moi !" Mais le mal est fait : un buzz d'enfer sur Internet.

Tout a commencé au conseil municipal d'octobre 2011. L'insolente Rama pontifie, ironise, dénigre. Elle provoque le maire qui, excédé, sort son joker : "Ça suffit, vos balivernes, vos insultes et votre superficialité ! (...) Vous n'habitez pas à Colombes ! (...) Vous êtes passible d'être rayée des listes électorales. Vous pourriez apporter les preuves de votre domicile, ce serait mieux." La suite, politisée à souhait et ennuyeuse à résumer, aboutit à une audience au tribunal et à une visite médiatisée de l'appartement colombien de Rama Yade... vide de tout meuble et inhabitable. "Un dégât des eaux a retardé mon emménagement", plaide la locataire. Ses explications ne convainquent pas. La juge tranche en sa défaveur : Mme Yade ne peut prouver sa domiciliation à Colombes. Elle est radiée des listes électorales dans sa ville.

On n'en est pas au générique de fin. Rama Yade est du genre que l'adversité galvanise, à l'instar du président qui lui a tant appris. "Ne pas pouvoir voter à Colombes ne m'empêchera pas de m'y faire élire !", prévient-elle. Elle s'emporte : "Moi, la capricieuse qui ai refusé d'aller au Parlement européen, j'ai toujours voulu rester à Colombes. On devrait plutôt me féliciter, quand tant d'autres sont parachutés !"

Avoir snobé les Européennes fait partie de ces griffures qui vous abîment un CV. Ce dédain affiché envers le Parlement européen a donné un argument à ceux, dans la majorité, que commençait à horripiler son omniprésence médiatique. Sur l'Europe, Rama Yade rappelle pourtant sa cohérence : elle avait, comme François Fillon, voté non au référendum de 2005. Elle révèle qu'après la proposition du président elle avait consulté deux grands sages lesquels l'avaient, dit-elle, "dissuadée d'aller à Bruxelles".

Valéry Giscard d'Estaing avait reçu la secrétaire aux droits de l'homme dans son hôtel particulier parisien, sous l'oeil protecteur d'un majordome aux gants blancs. Jacques Delors s'était déplacé jusqu'au Quai d'Orsay. "Delors m'a dit que quand on est parti, c'est difficile de revenir. Il m'a raconté qu'à son retour de la Commission, tout le monde à Paris l'avait oublié et qu'il n'avait même pas de bureau. Giscard m'a dit qu'on ne me confierait pas de dossier intéressant." L'un et l'autre ont confirmé ces propos au Monde, à quelques nuances près.

A l'UMP, ça grince. Fin 2007, le téméraire coup d'éclat de Rama Yade contre la venue à Paris de Mouammar Kadhafi lui vaut plus qu'une petite colère du président : de féroces jalousies, chez ses camarades, pour la gloire qu'elle en tire dans l'opinion. On ironise sur "la princesse", "l'enfant gâtée", grisée d'elle-même et qui a tout eu : belle, hautement diplômée, propulsée sans transition dans la hiérarchie de l'UMP, chouchoutée par Sarkozy parce que symbole des minorités visibles. A l'époque, Roselyne Bachelot se lâche : "Heureusement qu'elle n'est pas en plus lesbienne et handicapée, elle serait premier ministre !"

"Elle a mal géré sa notoriété, nous dit Isabelle Balkany, élue de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) et proche de Nicolas Sarkozy. Elle a joué les médias en se démarquant, elle a vu que la posture d'opposition lui réussissait. Mais elle propose quoi ? C'est comme un jeune chanteur : il sort un tube, il est célèbre, mais ça peut s'arrêter là." "Rama est en recherche, rétorque son nouveau mentor, Jean-Louis Borloo. Sous son air docte elle a l'inquiétude de comprendre la société, avec une vraie exigence républicaine". Le radical Dominique Paillé renchérit : "Deux femmes ont vocation à se trouver un jour à la tête du pays : Nathalie Kosciusko-Morizet et Rama Yade."

Musulmane pratiquante, laïque et républicaine, celle que le président avait brandie comme un symbole voudrait maintenant sortir de son propre emblème. Voir plus grand, viser large, bref, se faire élire. "Si je me suis distinguée dans le gouvernement, dit-elle, c'était pour qu'on ne me dise pas : "Sois diverse et tais-toi." Je veux travailler pour les minorités visibles comme invisibles, pour les petits blancs qu'on ne voit pas au JT de TF1. Comme l'a dit Condi Rice, je serai fière quand je serai un modèle pour les vieux hommes blancs."

Source : Le Monde        Marion Van Renterghem