jeudi 15 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
Yade, "une étoile déclinante"
Aeschlimann : Yade, "une étoile déclinante"
Dimanche, Rama Yade a annoncé qu'elle serait "candidate" dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine lors des prochaines élections législatives. Contacté parleJDD.fr, le député UMP Manuel Aeschliman, qui brigue cette circonscription, revient sur la décision de la vice-présidente du Parti radical. "Elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire", dénonce l'élu en place, assurant avoir reçu le soutien de l'UMP et de Nicolas Sarkozy.
Rama Yade a annoncé qu'elle serait candidate dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine. Qu'en pensez-vous?
Rama Yade a toujours prétendu qu'elle voulait se présenter chez les communistes (dans la 1ère circonscription face à Roland Muzeau, Ndlr), mais elle estime que c'est plus facile chez nous. Elle n'a évidemment aucune légitimité. Depuis des années, Rama Yade fait croire aux habitants de Colombes qu'elle est domiciliée dans leur ville, ce n'est pas le cas. Elle est régulièrement absente aux conseils municipaux, ne connaît pas les dossiers asniérois et colombiens... En gros, elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire. Mais ce n'est pas comme ça que cela se passe! C'est clairement une candidature de division, qui réjouit la gauche.
Rama Yade a toujours prétendu qu'elle voulait se présenter chez les communistes (dans la 1ère circonscription face à Roland Muzeau, Ndlr), mais elle estime que c'est plus facile chez nous. Elle n'a évidemment aucune légitimité. Depuis des années, Rama Yade fait croire aux habitants de Colombes qu'elle est domiciliée dans leur ville, ce n'est pas le cas. Elle est régulièrement absente aux conseils municipaux, ne connaît pas les dossiers asniérois et colombiens... En gros, elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire. Mais ce n'est pas comme ça que cela se passe! C'est clairement une candidature de division, qui réjouit la gauche.
«Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens»Cette candidature pourrait, selon vous, faire basculer la circonscription?
Oui, tout est possible. En 2008, nous avons vu que la division pouvait conduire à faire tomber la mairie d'Ansières à gauche (le socialiste Sébastien Pietrasanta l'avait emporté face à Manuel Aeschlimann, Ndlr). Toute division est toujours un mauvais signe pour la victoire.
Oui, tout est possible. En 2008, nous avons vu que la division pouvait conduire à faire tomber la mairie d'Ansières à gauche (le socialiste Sébastien Pietrasanta l'avait emporté face à Manuel Aeschlimann, Ndlr). Toute division est toujours un mauvais signe pour la victoire.
Rama Yade affirme être "soutenue par l'ensemble des centristes, des radicaux et de la plupart des élus locaux de l'UMP"…
Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens, en prétendant avoir une majorité d'élus UMP de son côté. Sur les quatorze élus UMP d'Asnières et de Colombes, seulement trois la soutiennent. Dans l'instance dirigeante de la circonscription, les 28 membres me soutiennent, il y en a aucun pour elle! C'est une candidature isolée. Elle tente sa chance, mais au final elle n'aura pas l'investiture de l'UMP. C'est une chose acquise.
Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens, en prétendant avoir une majorité d'élus UMP de son côté. Sur les quatorze élus UMP d'Asnières et de Colombes, seulement trois la soutiennent. Dans l'instance dirigeante de la circonscription, les 28 membres me soutiennent, il y en a aucun pour elle! C'est une candidature isolée. Elle tente sa chance, mais au final elle n'aura pas l'investiture de l'UMP. C'est une chose acquise.
Vous allez vous représenter dans cette circonscription. Avec le soutien sans faille de l'UMP?
Oui, cela n'a jamais fait le moindre doute. J'ai eu, il y a quelques jours, un appel du président de la République me confirmant que l'investiture m'était donnée. Nous sommes en ordre de marche.
Oui, cela n'a jamais fait le moindre doute. J'ai eu, il y a quelques jours, un appel du président de la République me confirmant que l'investiture m'était donnée. Nous sommes en ordre de marche.
«Sarkozy la considère comme quelqu'un qui l'a trahi»Nicolas Sarkozy a évoqué le cas de Rama Yade?
J'avais vu Nicolas Sarkozy le 15 octobre, quand on a rouvert ma permanence suite à des travaux. Il avait déjà été très explicite. Il me l'a confirmé par ce coup de téléphone, en précisant bien qu'en aucun cas Rama Yade n'aurait quelque investiture que ce soit sur la circonscription. Il la considère comme quelqu'un qui a trahi. A partir de là, l'UMP n'a pas envie de lui donner un strapontin. C'est une étoile déclinante.
J'avais vu Nicolas Sarkozy le 15 octobre, quand on a rouvert ma permanence suite à des travaux. Il avait déjà été très explicite. Il me l'a confirmé par ce coup de téléphone, en précisant bien qu'en aucun cas Rama Yade n'aurait quelque investiture que ce soit sur la circonscription. Il la considère comme quelqu'un qui a trahi. A partir de là, l'UMP n'a pas envie de lui donner un strapontin. C'est une étoile déclinante.
Vous vous présenterez face à elle ou une issue peut-elle être trouvée d'ici les législatives?
Dès lors que l'investiture va m'être donnée et que les choses vont être officielles, je pense qu'il y aura de la part de tous les élus responsables un appel au retrait de sa candidature. Elle sera porteuse de rien, sinon d'un potentiel de nuisances. Maintenant, on attend les investitures pour mettre les points sur les i vis-à-vis d'elle. Nous sommes sereins. A un moment, il va falloir que Rama Yade se pose des questions. D'abord, sur sa légitimité quand elle ne sera pas investie. Ensuite, en fonction de la décision de la commission des listes électorales qui se réunit jeudi. Si elle est radiée, évidemment, cela induira la cristallisation du fait que, depuis trois ans, elle a raconté des bobards et cela sera le coup d'envoi d'éventuelles poursuites pénales.
Dès lors que l'investiture va m'être donnée et que les choses vont être officielles, je pense qu'il y aura de la part de tous les élus responsables un appel au retrait de sa candidature. Elle sera porteuse de rien, sinon d'un potentiel de nuisances. Maintenant, on attend les investitures pour mettre les points sur les i vis-à-vis d'elle. Nous sommes sereins. A un moment, il va falloir que Rama Yade se pose des questions. D'abord, sur sa légitimité quand elle ne sera pas investie. Ensuite, en fonction de la décision de la commission des listes électorales qui se réunit jeudi. Si elle est radiée, évidemment, cela induira la cristallisation du fait que, depuis trois ans, elle a raconté des bobards et cela sera le coup d'envoi d'éventuelles poursuites pénales.
Rama Yade pourrait-elle se présenter dans une autre circonscription des Hauts-de-Seine?
La logique aurait été effectivement qu'elle fasse ce qu'elle dit depuis des années : s'implanter à Colombes. Les trois-quarts de Colombes se situent dans la 1ère circonscription, celle des communistes. Dans les Hauts-de-Seine, personne ne l'attend. Je crains d'ailleurs que personne ne l'attende nulle part! C'est pour ça qu'elle tente ce coup d'esbroufe.
La logique aurait été effectivement qu'elle fasse ce qu'elle dit depuis des années : s'implanter à Colombes. Les trois-quarts de Colombes se situent dans la 1ère circonscription, celle des communistes. Dans les Hauts-de-Seine, personne ne l'attend. Je crains d'ailleurs que personne ne l'attende nulle part! C'est pour ça qu'elle tente ce coup d'esbroufe.
Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr
lundi 12 décembre 2011
Colombes : une nouvelle fusillade fait un blessé
Un homme d'une quarantaine d'années a été blessé par balle à une cuisse dimanche à Colombes (Hauts-de-Seine), où trois fusillades avaient déjà fait quatre blessés le mois dernier.
La victime a été touchée alors qu'elle se trouvait dans un bar situé à l'angle de la rue Gabriel-Péri et du boulevard Charles-de-Gaulle, selon le maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre. Deux hommes seraient arrivés vers 19 heures à hauteur du débit de boissons à bord d'un deux-roues. L'un d'eux aurait alors tiré, transperçant la vitre et atteignant le quadragénaire, qui a été admis dans un hôpital du département.
« C'est très préoccupant parce qu'il s'agit de la cinquième personne blessée par balle (en moins d'un mois, ndlr), alors que la présence policière est renforcée et que les forces de l'ordre ont fait un important travail de terrain », a souligné le maire.
Les effectifs policiers quadruplés
Les préfectures de police et des Hauts-de-Seine avaient décidé le mois dernier de quadrupler les effectifs policiers dans la commune après deux règlements de compte violents.
Le 17 novembre, un homme avait été blessé aux jambes par balle dans le quartier des Grèves, au lendemain d'une fusillade qui avait fait deux blessés dans un autre quartier situé non loin de là et connu pour abriter des trafics de stupéfiants.
Six jours plus tard, un homme d'une vingtaine d'années était cette fois-ci touché au niveau des fesses. La scène s'était produite à proximité d'un centre commercial et d'un manège pour enfants.
La victime a été touchée alors qu'elle se trouvait dans un bar situé à l'angle de la rue Gabriel-Péri et du boulevard Charles-de-Gaulle, selon le maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre.
« C'est très préoccupant parce qu'il s'agit de la cinquième personne blessée par balle (en moins d'un mois, ndlr), alors que la présence policière est renforcée et que les forces de l'ordre ont fait un important travail de terrain », a souligné le maire.
Les effectifs policiers quadruplés
Les préfectures de police et des Hauts-de-Seine avaient décidé le mois dernier de quadrupler les effectifs policiers dans la commune après deux règlements de compte violents.
Le 17 novembre, un homme avait été blessé aux jambes par balle dans le quartier des Grèves, au lendemain d'une fusillade qui avait fait deux blessés dans un autre quartier situé non loin de là et connu pour abriter des trafics de stupéfiants.
Six jours plus tard, un homme d'une vingtaine d'années était cette fois-ci touché au niveau des fesses. La scène s'était produite à proximité d'un centre commercial et d'un manège pour enfants.
LeParisien.fr
lundi 5 décembre 2011
Du rififi chez ARKEMA
Actes de vandalisme lors d'une manifestation devant le siège d'Arkema
Ils étaient environ 750 manifestants selon les salariés, 600 selon la police, et certains inscrivaient des tags sur les murs de l'immeuble, alors que des CRS étaient présents à l'intérieur du bâtiment. ( © AFP Thomas Samson.
COLOMBES (AFP) - Des actes de vandalisme ont été commis lundi au siège d'Arkema en région parisienne lors d'une manifestation houleuse de salariés, appelés à bloquer l'ensemble des sites du premier chimiste français pour dénoncer un projet de cession d'activités.
Bris de verre dans le hall d'entrée, chaises renversées, cloisons cassées: "des actes assez violents" ont été commis au rez-de-chaussée du siège de Colombes (Hauts-de-Seine), entraînant le report d'un comité central d'entreprise et l'évacuation de l'immeuble, selon la direction.
La CFE-CGC a immédiatement condamné ces "actes de vandalisme", tout en réclamant des "garanties" sur la cession.
Sur les quelque 750 manifestants (600 selon la police), certains s'en sont pris à la façade de verre de l'immeuble, après des heurts avec les CRS. Des sièges en plastique ont été brûlés devant l'entrée principale pour bloquer l'accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le groupe Arkema a l'intention de céder à Klesch, dont le siège est à Genève, ses activités vinyliques, principalement basées en France avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger, assurant que cette vente "pour zéro euro" se ferait "sans aucune restructuration de l'outil industriel".
"Arkema sort la Klesch-- nikov", "l'avenir appartient à ceux qui luttent", pouvait-on lire sur des banderoles devant le siège, au milieu d'un concert de klaxons et pétards.
A l'issue d'une rencontre dans la matinée entre une délégation syndicale et la direction, les salariés ont accepté l'ouverture d'un CCE dans l'après-midi, la direction posant comme condition le retour au calme et la sécurisation du site.
"Pour nous, il s'agit de contrer ce plan. L'essentiel c'est de faire voter une délibération pour ensuite contester le plan devant les tribunaux", a lancé Jean-Marie Michelucci, coordinateur syndical CGT Arkema.
"On est en train de sous-traiter un plan social à un américain, Garry Klesch. On ne peut pas faire confiance à un aventurier de ce type", a-t-il poursuivi, citant comme exemple le rachat août 2010 d'une usine en Allemagne, suivi de licenciements.
"Nous attendons du gouvernement qu'il explique aux actionnaires que eux aussi doivent faire des sacrifices. Notre seul mot d'ordre c'est le retrait du projet!", a souligné le délégué cégétiste.
Pour dénoncer le "démantèlement" du pôle vinylique et le fait qu'Arkema ne précise en rien la viabilité du projet" car "la bonne santé financière de l’entreprise ne justifie en rien ce projet", FO, la CGT et CFDT avaient appelé à la grève.
Les sites directement concernés par le plan de cession étaient à l'arrêt depuis dimanche matin, selon la direction, alors que les principales plate-formes du groupe étaient perturbées par solidarité comme à Serquigny (Eure).
Dans les Bouches-du-Rhône, "toutes les installations étaient à l'arrêt depuis dimanche 04h00" à Lareva, a indiqué le directeur, Eric Ratier, et la situation était indentique à Fos.
Du personnel chargé du suivi et de la sécurité reste toutefois sur place, une procédure qui permet le redémarrage des installations "en quelques heures", a précisé M. Ratier.
Selon lui et le directeur de Fos, Jean-Philippe Gendarme, la fin du mouvement ne devrait pas intervenir avant mercredi, mais reste conditionnée à l'évolution de la réunion à Paris.
Sur le groupement de recherches de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) une centaine de salariés (sur 150), étaient en grève lundi et ont effectué un débrayage de 08H00 à 10H00 entraînant l'arrêt des unités de production pour une durée de 24 heures, de même que sur le site de Mont.
Aucune action n'était prévue à Jarrie (Isère) ni à La Chambre (Savoie).
© 2011 AFP
Bris de verre dans le hall d'entrée, chaises renversées, cloisons cassées: "des actes assez violents" ont été commis au rez-de-chaussée du siège de Colombes (Hauts-de-Seine), entraînant le report d'un comité central d'entreprise et l'évacuation de l'immeuble, selon la direction.
La CFE-CGC a immédiatement condamné ces "actes de vandalisme", tout en réclamant des "garanties" sur la cession.
Sur les quelque 750 manifestants (600 selon la police), certains s'en sont pris à la façade de verre de l'immeuble, après des heurts avec les CRS. Des sièges en plastique ont été brûlés devant l'entrée principale pour bloquer l'accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le groupe Arkema a l'intention de céder à Klesch, dont le siège est à Genève, ses activités vinyliques, principalement basées en France avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger, assurant que cette vente "pour zéro euro" se ferait "sans aucune restructuration de l'outil industriel".
"Arkema sort la Klesch-- nikov", "l'avenir appartient à ceux qui luttent", pouvait-on lire sur des banderoles devant le siège, au milieu d'un concert de klaxons et pétards.
A l'issue d'une rencontre dans la matinée entre une délégation syndicale et la direction, les salariés ont accepté l'ouverture d'un CCE dans l'après-midi, la direction posant comme condition le retour au calme et la sécurisation du site.
"Pour nous, il s'agit de contrer ce plan. L'essentiel c'est de faire voter une délibération pour ensuite contester le plan devant les tribunaux", a lancé Jean-Marie Michelucci, coordinateur syndical CGT Arkema.
"On est en train de sous-traiter un plan social à un américain, Garry Klesch. On ne peut pas faire confiance à un aventurier de ce type", a-t-il poursuivi, citant comme exemple le rachat août 2010 d'une usine en Allemagne, suivi de licenciements.
"Nous attendons du gouvernement qu'il explique aux actionnaires que eux aussi doivent faire des sacrifices. Notre seul mot d'ordre c'est le retrait du projet!", a souligné le délégué cégétiste.
Pour dénoncer le "démantèlement" du pôle vinylique et le fait qu'Arkema ne précise en rien la viabilité du projet" car "la bonne santé financière de l’entreprise ne justifie en rien ce projet", FO, la CGT et CFDT avaient appelé à la grève.
Les sites directement concernés par le plan de cession étaient à l'arrêt depuis dimanche matin, selon la direction, alors que les principales plate-formes du groupe étaient perturbées par solidarité comme à Serquigny (Eure).
Dans les Bouches-du-Rhône, "toutes les installations étaient à l'arrêt depuis dimanche 04h00" à Lareva, a indiqué le directeur, Eric Ratier, et la situation était indentique à Fos.
Du personnel chargé du suivi et de la sécurité reste toutefois sur place, une procédure qui permet le redémarrage des installations "en quelques heures", a précisé M. Ratier.
Selon lui et le directeur de Fos, Jean-Philippe Gendarme, la fin du mouvement ne devrait pas intervenir avant mercredi, mais reste conditionnée à l'évolution de la réunion à Paris.
Sur le groupement de recherches de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) une centaine de salariés (sur 150), étaient en grève lundi et ont effectué un débrayage de 08H00 à 10H00 entraînant l'arrêt des unités de production pour une durée de 24 heures, de même que sur le site de Mont.
Aucune action n'était prévue à Jarrie (Isère) ni à La Chambre (Savoie).
© 2011 AFP
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