jeudi 15 décembre 2011
lundi 12 décembre 2011
Yade, "une étoile déclinante"
Aeschlimann : Yade, "une étoile déclinante"
Dimanche, Rama Yade a annoncé qu'elle serait "candidate" dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine lors des prochaines élections législatives. Contacté parleJDD.fr, le député UMP Manuel Aeschliman, qui brigue cette circonscription, revient sur la décision de la vice-présidente du Parti radical. "Elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire", dénonce l'élu en place, assurant avoir reçu le soutien de l'UMP et de Nicolas Sarkozy.
Rama Yade a annoncé qu'elle serait candidate dans la deuxième circonscription des Hauts-de-Seine. Qu'en pensez-vous?
Rama Yade a toujours prétendu qu'elle voulait se présenter chez les communistes (dans la 1ère circonscription face à Roland Muzeau, Ndlr), mais elle estime que c'est plus facile chez nous. Elle n'a évidemment aucune légitimité. Depuis des années, Rama Yade fait croire aux habitants de Colombes qu'elle est domiciliée dans leur ville, ce n'est pas le cas. Elle est régulièrement absente aux conseils municipaux, ne connaît pas les dossiers asniérois et colombiens... En gros, elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire. Mais ce n'est pas comme ça que cela se passe! C'est clairement une candidature de division, qui réjouit la gauche.
Rama Yade a toujours prétendu qu'elle voulait se présenter chez les communistes (dans la 1ère circonscription face à Roland Muzeau, Ndlr), mais elle estime que c'est plus facile chez nous. Elle n'a évidemment aucune légitimité. Depuis des années, Rama Yade fait croire aux habitants de Colombes qu'elle est domiciliée dans leur ville, ce n'est pas le cas. Elle est régulièrement absente aux conseils municipaux, ne connaît pas les dossiers asniérois et colombiens... En gros, elle souhaite une espèce de marchepied pour obtenir un poste de parlementaire. Mais ce n'est pas comme ça que cela se passe! C'est clairement une candidature de division, qui réjouit la gauche.
«Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens»Cette candidature pourrait, selon vous, faire basculer la circonscription?
Oui, tout est possible. En 2008, nous avons vu que la division pouvait conduire à faire tomber la mairie d'Ansières à gauche (le socialiste Sébastien Pietrasanta l'avait emporté face à Manuel Aeschlimann, Ndlr). Toute division est toujours un mauvais signe pour la victoire.
Oui, tout est possible. En 2008, nous avons vu que la division pouvait conduire à faire tomber la mairie d'Ansières à gauche (le socialiste Sébastien Pietrasanta l'avait emporté face à Manuel Aeschlimann, Ndlr). Toute division est toujours un mauvais signe pour la victoire.
Rama Yade affirme être "soutenue par l'ensemble des centristes, des radicaux et de la plupart des élus locaux de l'UMP"…
Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens, en prétendant avoir une majorité d'élus UMP de son côté. Sur les quatorze élus UMP d'Asnières et de Colombes, seulement trois la soutiennent. Dans l'instance dirigeante de la circonscription, les 28 membres me soutiennent, il y en a aucun pour elle! C'est une candidature isolée. Elle tente sa chance, mais au final elle n'aura pas l'investiture de l'UMP. C'est une chose acquise.
Elle trompe les gens sur ses soi-disant soutiens, en prétendant avoir une majorité d'élus UMP de son côté. Sur les quatorze élus UMP d'Asnières et de Colombes, seulement trois la soutiennent. Dans l'instance dirigeante de la circonscription, les 28 membres me soutiennent, il y en a aucun pour elle! C'est une candidature isolée. Elle tente sa chance, mais au final elle n'aura pas l'investiture de l'UMP. C'est une chose acquise.
Vous allez vous représenter dans cette circonscription. Avec le soutien sans faille de l'UMP?
Oui, cela n'a jamais fait le moindre doute. J'ai eu, il y a quelques jours, un appel du président de la République me confirmant que l'investiture m'était donnée. Nous sommes en ordre de marche.
Oui, cela n'a jamais fait le moindre doute. J'ai eu, il y a quelques jours, un appel du président de la République me confirmant que l'investiture m'était donnée. Nous sommes en ordre de marche.
«Sarkozy la considère comme quelqu'un qui l'a trahi»Nicolas Sarkozy a évoqué le cas de Rama Yade?
J'avais vu Nicolas Sarkozy le 15 octobre, quand on a rouvert ma permanence suite à des travaux. Il avait déjà été très explicite. Il me l'a confirmé par ce coup de téléphone, en précisant bien qu'en aucun cas Rama Yade n'aurait quelque investiture que ce soit sur la circonscription. Il la considère comme quelqu'un qui a trahi. A partir de là, l'UMP n'a pas envie de lui donner un strapontin. C'est une étoile déclinante.
J'avais vu Nicolas Sarkozy le 15 octobre, quand on a rouvert ma permanence suite à des travaux. Il avait déjà été très explicite. Il me l'a confirmé par ce coup de téléphone, en précisant bien qu'en aucun cas Rama Yade n'aurait quelque investiture que ce soit sur la circonscription. Il la considère comme quelqu'un qui a trahi. A partir de là, l'UMP n'a pas envie de lui donner un strapontin. C'est une étoile déclinante.
Vous vous présenterez face à elle ou une issue peut-elle être trouvée d'ici les législatives?
Dès lors que l'investiture va m'être donnée et que les choses vont être officielles, je pense qu'il y aura de la part de tous les élus responsables un appel au retrait de sa candidature. Elle sera porteuse de rien, sinon d'un potentiel de nuisances. Maintenant, on attend les investitures pour mettre les points sur les i vis-à-vis d'elle. Nous sommes sereins. A un moment, il va falloir que Rama Yade se pose des questions. D'abord, sur sa légitimité quand elle ne sera pas investie. Ensuite, en fonction de la décision de la commission des listes électorales qui se réunit jeudi. Si elle est radiée, évidemment, cela induira la cristallisation du fait que, depuis trois ans, elle a raconté des bobards et cela sera le coup d'envoi d'éventuelles poursuites pénales.
Dès lors que l'investiture va m'être donnée et que les choses vont être officielles, je pense qu'il y aura de la part de tous les élus responsables un appel au retrait de sa candidature. Elle sera porteuse de rien, sinon d'un potentiel de nuisances. Maintenant, on attend les investitures pour mettre les points sur les i vis-à-vis d'elle. Nous sommes sereins. A un moment, il va falloir que Rama Yade se pose des questions. D'abord, sur sa légitimité quand elle ne sera pas investie. Ensuite, en fonction de la décision de la commission des listes électorales qui se réunit jeudi. Si elle est radiée, évidemment, cela induira la cristallisation du fait que, depuis trois ans, elle a raconté des bobards et cela sera le coup d'envoi d'éventuelles poursuites pénales.
Rama Yade pourrait-elle se présenter dans une autre circonscription des Hauts-de-Seine?
La logique aurait été effectivement qu'elle fasse ce qu'elle dit depuis des années : s'implanter à Colombes. Les trois-quarts de Colombes se situent dans la 1ère circonscription, celle des communistes. Dans les Hauts-de-Seine, personne ne l'attend. Je crains d'ailleurs que personne ne l'attende nulle part! C'est pour ça qu'elle tente ce coup d'esbroufe.
La logique aurait été effectivement qu'elle fasse ce qu'elle dit depuis des années : s'implanter à Colombes. Les trois-quarts de Colombes se situent dans la 1ère circonscription, celle des communistes. Dans les Hauts-de-Seine, personne ne l'attend. Je crains d'ailleurs que personne ne l'attende nulle part! C'est pour ça qu'elle tente ce coup d'esbroufe.
Anne-Charlotte Dusseaulx - leJDD.fr
lundi 12 décembre 2011
Colombes : une nouvelle fusillade fait un blessé
Un homme d'une quarantaine d'années a été blessé par balle à une cuisse dimanche à Colombes (Hauts-de-Seine), où trois fusillades avaient déjà fait quatre blessés le mois dernier.
La victime a été touchée alors qu'elle se trouvait dans un bar situé à l'angle de la rue Gabriel-Péri et du boulevard Charles-de-Gaulle, selon le maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre. Deux hommes seraient arrivés vers 19 heures à hauteur du débit de boissons à bord d'un deux-roues. L'un d'eux aurait alors tiré, transperçant la vitre et atteignant le quadragénaire, qui a été admis dans un hôpital du département.
« C'est très préoccupant parce qu'il s'agit de la cinquième personne blessée par balle (en moins d'un mois, ndlr), alors que la présence policière est renforcée et que les forces de l'ordre ont fait un important travail de terrain », a souligné le maire.
Les effectifs policiers quadruplés
Les préfectures de police et des Hauts-de-Seine avaient décidé le mois dernier de quadrupler les effectifs policiers dans la commune après deux règlements de compte violents.
Le 17 novembre, un homme avait été blessé aux jambes par balle dans le quartier des Grèves, au lendemain d'une fusillade qui avait fait deux blessés dans un autre quartier situé non loin de là et connu pour abriter des trafics de stupéfiants.
Six jours plus tard, un homme d'une vingtaine d'années était cette fois-ci touché au niveau des fesses. La scène s'était produite à proximité d'un centre commercial et d'un manège pour enfants.
La victime a été touchée alors qu'elle se trouvait dans un bar situé à l'angle de la rue Gabriel-Péri et du boulevard Charles-de-Gaulle, selon le maire (PS) de Colombes, Philippe Sarre.
« C'est très préoccupant parce qu'il s'agit de la cinquième personne blessée par balle (en moins d'un mois, ndlr), alors que la présence policière est renforcée et que les forces de l'ordre ont fait un important travail de terrain », a souligné le maire.
Les effectifs policiers quadruplés
Les préfectures de police et des Hauts-de-Seine avaient décidé le mois dernier de quadrupler les effectifs policiers dans la commune après deux règlements de compte violents.
Le 17 novembre, un homme avait été blessé aux jambes par balle dans le quartier des Grèves, au lendemain d'une fusillade qui avait fait deux blessés dans un autre quartier situé non loin de là et connu pour abriter des trafics de stupéfiants.
Six jours plus tard, un homme d'une vingtaine d'années était cette fois-ci touché au niveau des fesses. La scène s'était produite à proximité d'un centre commercial et d'un manège pour enfants.
LeParisien.fr
lundi 5 décembre 2011
Du rififi chez ARKEMA
Actes de vandalisme lors d'une manifestation devant le siège d'Arkema
Ils étaient environ 750 manifestants selon les salariés, 600 selon la police, et certains inscrivaient des tags sur les murs de l'immeuble, alors que des CRS étaient présents à l'intérieur du bâtiment. ( © AFP Thomas Samson.
COLOMBES (AFP) - Des actes de vandalisme ont été commis lundi au siège d'Arkema en région parisienne lors d'une manifestation houleuse de salariés, appelés à bloquer l'ensemble des sites du premier chimiste français pour dénoncer un projet de cession d'activités.
Bris de verre dans le hall d'entrée, chaises renversées, cloisons cassées: "des actes assez violents" ont été commis au rez-de-chaussée du siège de Colombes (Hauts-de-Seine), entraînant le report d'un comité central d'entreprise et l'évacuation de l'immeuble, selon la direction.
La CFE-CGC a immédiatement condamné ces "actes de vandalisme", tout en réclamant des "garanties" sur la cession.
Sur les quelque 750 manifestants (600 selon la police), certains s'en sont pris à la façade de verre de l'immeuble, après des heurts avec les CRS. Des sièges en plastique ont été brûlés devant l'entrée principale pour bloquer l'accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le groupe Arkema a l'intention de céder à Klesch, dont le siège est à Genève, ses activités vinyliques, principalement basées en France avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger, assurant que cette vente "pour zéro euro" se ferait "sans aucune restructuration de l'outil industriel".
"Arkema sort la Klesch-- nikov", "l'avenir appartient à ceux qui luttent", pouvait-on lire sur des banderoles devant le siège, au milieu d'un concert de klaxons et pétards.
A l'issue d'une rencontre dans la matinée entre une délégation syndicale et la direction, les salariés ont accepté l'ouverture d'un CCE dans l'après-midi, la direction posant comme condition le retour au calme et la sécurisation du site.
"Pour nous, il s'agit de contrer ce plan. L'essentiel c'est de faire voter une délibération pour ensuite contester le plan devant les tribunaux", a lancé Jean-Marie Michelucci, coordinateur syndical CGT Arkema.
"On est en train de sous-traiter un plan social à un américain, Garry Klesch. On ne peut pas faire confiance à un aventurier de ce type", a-t-il poursuivi, citant comme exemple le rachat août 2010 d'une usine en Allemagne, suivi de licenciements.
"Nous attendons du gouvernement qu'il explique aux actionnaires que eux aussi doivent faire des sacrifices. Notre seul mot d'ordre c'est le retrait du projet!", a souligné le délégué cégétiste.
Pour dénoncer le "démantèlement" du pôle vinylique et le fait qu'Arkema ne précise en rien la viabilité du projet" car "la bonne santé financière de l’entreprise ne justifie en rien ce projet", FO, la CGT et CFDT avaient appelé à la grève.
Les sites directement concernés par le plan de cession étaient à l'arrêt depuis dimanche matin, selon la direction, alors que les principales plate-formes du groupe étaient perturbées par solidarité comme à Serquigny (Eure).
Dans les Bouches-du-Rhône, "toutes les installations étaient à l'arrêt depuis dimanche 04h00" à Lareva, a indiqué le directeur, Eric Ratier, et la situation était indentique à Fos.
Du personnel chargé du suivi et de la sécurité reste toutefois sur place, une procédure qui permet le redémarrage des installations "en quelques heures", a précisé M. Ratier.
Selon lui et le directeur de Fos, Jean-Philippe Gendarme, la fin du mouvement ne devrait pas intervenir avant mercredi, mais reste conditionnée à l'évolution de la réunion à Paris.
Sur le groupement de recherches de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) une centaine de salariés (sur 150), étaient en grève lundi et ont effectué un débrayage de 08H00 à 10H00 entraînant l'arrêt des unités de production pour une durée de 24 heures, de même que sur le site de Mont.
Aucune action n'était prévue à Jarrie (Isère) ni à La Chambre (Savoie).
© 2011 AFP
Bris de verre dans le hall d'entrée, chaises renversées, cloisons cassées: "des actes assez violents" ont été commis au rez-de-chaussée du siège de Colombes (Hauts-de-Seine), entraînant le report d'un comité central d'entreprise et l'évacuation de l'immeuble, selon la direction.
La CFE-CGC a immédiatement condamné ces "actes de vandalisme", tout en réclamant des "garanties" sur la cession.
Sur les quelque 750 manifestants (600 selon la police), certains s'en sont pris à la façade de verre de l'immeuble, après des heurts avec les CRS. Des sièges en plastique ont été brûlés devant l'entrée principale pour bloquer l'accès, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le groupe Arkema a l'intention de céder à Klesch, dont le siège est à Genève, ses activités vinyliques, principalement basées en France avec 1.780 salariés et 850 à l'étranger, assurant que cette vente "pour zéro euro" se ferait "sans aucune restructuration de l'outil industriel".
"Arkema sort la Klesch-- nikov", "l'avenir appartient à ceux qui luttent", pouvait-on lire sur des banderoles devant le siège, au milieu d'un concert de klaxons et pétards.
A l'issue d'une rencontre dans la matinée entre une délégation syndicale et la direction, les salariés ont accepté l'ouverture d'un CCE dans l'après-midi, la direction posant comme condition le retour au calme et la sécurisation du site.
"Pour nous, il s'agit de contrer ce plan. L'essentiel c'est de faire voter une délibération pour ensuite contester le plan devant les tribunaux", a lancé Jean-Marie Michelucci, coordinateur syndical CGT Arkema.
"On est en train de sous-traiter un plan social à un américain, Garry Klesch. On ne peut pas faire confiance à un aventurier de ce type", a-t-il poursuivi, citant comme exemple le rachat août 2010 d'une usine en Allemagne, suivi de licenciements.
"Nous attendons du gouvernement qu'il explique aux actionnaires que eux aussi doivent faire des sacrifices. Notre seul mot d'ordre c'est le retrait du projet!", a souligné le délégué cégétiste.
Pour dénoncer le "démantèlement" du pôle vinylique et le fait qu'Arkema ne précise en rien la viabilité du projet" car "la bonne santé financière de l’entreprise ne justifie en rien ce projet", FO, la CGT et CFDT avaient appelé à la grève.
Les sites directement concernés par le plan de cession étaient à l'arrêt depuis dimanche matin, selon la direction, alors que les principales plate-formes du groupe étaient perturbées par solidarité comme à Serquigny (Eure).
Dans les Bouches-du-Rhône, "toutes les installations étaient à l'arrêt depuis dimanche 04h00" à Lareva, a indiqué le directeur, Eric Ratier, et la situation était indentique à Fos.
Du personnel chargé du suivi et de la sécurité reste toutefois sur place, une procédure qui permet le redémarrage des installations "en quelques heures", a précisé M. Ratier.
Selon lui et le directeur de Fos, Jean-Philippe Gendarme, la fin du mouvement ne devrait pas intervenir avant mercredi, mais reste conditionnée à l'évolution de la réunion à Paris.
Sur le groupement de recherches de Lacq (Pyrénées-Atlantiques) une centaine de salariés (sur 150), étaient en grève lundi et ont effectué un débrayage de 08H00 à 10H00 entraînant l'arrêt des unités de production pour une durée de 24 heures, de même que sur le site de Mont.
Aucune action n'était prévue à Jarrie (Isère) ni à La Chambre (Savoie).
© 2011 AFP
mercredi 30 novembre 2011
Nouvelle fusillade à Colombes !!!
Bienvenue à Colombes
Publié le 30 novembre 2011
Philippe Sarre : "Je ne m’adonne pas à une chasse anti Rama Yade"
Le maire socialiste de Colombes, Philippe Sarre, s'explique sur la potentielle radiation de Rama Yade des listes électorales locales.
Atlantico : Lors d'un tout récent conseil municipal, vous auriez demandé à Rama Yade, élue de l'opposition à la Mairie de Colombes, si elle résidait bien au sein de la commune. Pourriez-vous revenir sur cette séance ?
Philippe Sarre : Rama Yade étant absente au dernier conseil municipal, il s’agissait donc de l’avant dernier…
Au cours de nos conversations, j’ai mis en cause le fait qu’elle n’était pas une habitante de Colombes, puisqu’elle n’y résidait jamais, et que cela pouvait remettre en question son siège d'élue. Elle est très vite montée sur ses grands chevaux, me certifiant qu’elle vivait dans notre commune, et qu’elle m’invitait à l’occasion à me rendre chez elle.
Il ne s’agissait bien évidemment que de propos purement mensongers… Sachant que les éléments que j’ai en ma possession mettent directement en cause son inscription sur les listes électorales de Colombes.
Il ne s’agissait bien évidemment que de propos purement mensongers… Sachant que les éléments que j’ai en ma possession mettent directement en cause son inscription sur les listes électorales de Colombes.
Très énervée, elle a donc appelé mon cabinet dès le lendemain, exigeant des explications. Je lui ai fait part des éléments en ma possession, et lui ai indiqué que j’avais transmis ces derniers à la commission de révision des listes électorales, afin de juger de la recevabilité de son éligibilité.
Cette commission fera son travail, et décidera si les informations transmises prouvent que Rama Yade ne réunit pas les conditions pour figurer sur les listes électorales. Dans ce cas de figure, elle procédera à sa radiation… Si toutefois Rama Yade prouve le contraire, elle sera maintenue sur les listes…
Vous évoquez une possible radiation de Rama Yade des listes électorales de Colombes. De quels éléments d'information disposez-vous ?
En décembre 2009, Rama Yade a entamé une démarche administrative auprès des services concernés de la ville de Colombes pour indiquer un changement de domicile. Cette dernière établissait désormais son logement à l’adresse de son association, Agir pour colombes.
Tout d’abord, un local associatif ne peut faire office de résidence ou de domicile…
Ensuite, les documents relatifs aux conseils municipaux et postés à Rama Yade revenaient systématiquement à la Mairie de Colombes. Elle a donc demandé à ce que son courrier lui soit directement remis en main propre à l’accueil de la Mairie. Nous avons donc pourvu à sa requête.
Enfin, il est intéressant de noter que pour contracter son bien locatif en 2008, à l’adresse de son actuelle association, Rama Yade a fourni une carte d’identité la domiciliant à Paris 18ème. Cela signifie que pour domicilier son association à Colombes en 2008, elle a ouvertement assumé le fait de vivre à Paris 18ème, et qu’en 2009, elle a usé de l’adresse de son association pour prétexter vivre à Colombes.
Nous lui avons alors accordé le bénéfice du doute…
Nous lui avons alors accordé le bénéfice du doute…
Reste que récemment, elle m’a expressément formulé la demande d’une attestation d’inscription sur les listes électorales. Je lui ai donc fait porter le document à son domicile par la police municipale, qui a trois reprises a pu faire le constat que le local associatif était fermé, et qu’elle n’y résidait pas…
Déjà peu intéressée à la ville de Colombes, souvent absente aux réunions du conseil municipal, c’en était trop. Ces différents éléments ont été transmis à la commission de révision des listes électorales qui tranchera sur la situation de Rama Yade.
Déjà peu intéressée à la ville de Colombes, souvent absente aux réunions du conseil municipal, c’en était trop. Ces différents éléments ont été transmis à la commission de révision des listes électorales qui tranchera sur la situation de Rama Yade.
L’article L228-2 du Code électoral prévoit toutefois une clause pour les communes de plus de 500 habitants, définissant le quota de conseillers municipaux susceptibles de résider en-dehors de la commune d’élection.
Je tiens tout d’abord à préciser que seule une procédure administrative a été engagée, et que la commission électorale ne tranchera que sur la validité de l’inscription de Rama Yade sur les listes électorales. Elle validera simplement ou non sa radiation.
Quant au problème de résidence, il ne s'agit pas seulement pour l’élu de vivre ou non sur le territoire communal. En effet, deux conditions à l’éligibilité figurent au sein du Code électoral : soit d’avoir son domicile et sa résidence fixe dans le domaine où l’on s’inscrit, soit de disposer d’une propriété sur le territoire communal, qui fait que l’élu est inscrit au rôle de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière.
Vérification faite, Rama Yade ne dispose d’aucune propriété lui permettant de valider son inscription au rôle de la taxe foncière ou d’habitation… Et elle ne réside pas non plus à Colombes. En définitive, elle ne dispose que d’un local associatif, fermé la plupart du temps…
Vérification faite, Rama Yade ne dispose d’aucune propriété lui permettant de valider son inscription au rôle de la taxe foncière ou d’habitation… Et elle ne réside pas non plus à Colombes. En définitive, elle ne dispose que d’un local associatif, fermé la plupart du temps…
D’après moi, elle ne requière donc pas les éléments qui lui permettent d’être inscrite légalement et officiellement sur une liste électorale à Colombes.
Seriez-vous prêt à vous constituer partie civile ?
Je n’en suis pas là aujourd’hui, la première démarche engagée par nos services est administrative. En fonction de son aboutissement, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction, j’aviserai si oui ou non, je me constitue partie civile et engage une attaque devant les tribunaux.
Nombreux doivent être les élus à déroger - même à la marge - au Code électoral. Pourquoi vous en prendre en particulier à Rama Yade ?
Je ne cherche pas à faire fuir Rama Yade de la ville de Colombes, mais exige simplement qu’elle soit inscrite valablement sur les listes électorales.
Je ne m’adonne pas à une chasse anti Rama Yade, et rappelle que ses opposants les plus farouches sont à rechercher au sein de ses anciens soutiens de l’UMP, puisqu’elle les gêne désormais pour les législatives de la deuxièmes circonscription de Colombes.
Sachant qu’elle ne fait rien pour la ville depuis maintenant trois ans, personnellement, elle ne me dérange pas… Elle est insignifiante, et je ne cherche pas à faire sa publicité.
Propos recueillis par Franck Michel
source : atlantico.fr
Rama Yade radiée des listes électorales ?
Élue municipale de l’opposition UMP à Colombes (Hauts-de-Seine), Rama Yade se serait rendue coupable de fraude au Code électoral aux yeux de la mairie socialiste de la ville qui envisage de la faire radier des listes électorales.
Rama Yade pourrait perdre son siège d'élue municipale à Colombes. Crédit Reuters
"Elle ne s’intéresse pas à sa ville, ne connaît pas les dossiers, et enfreint même plusieurs articles du code électoral...". Le constat dressé par les co-élus de Rama Yade au sein du conseil municipal de Colombes est plutôt accablant. Et pour le maire socialiste de la ville, la jeune élue UMP aurait menti sur sa domiciliation...
Ce dernier rappelle que "le code électoral impose à tout élu de résider sur le territoire de la commune dont il est l'élu, ou à défaut de disposer d'une propriété sur ce territoire, et donc d'être dûment inscrit au rôle de la taxe d’habitation ou de la taxe foncière". Le non-respect de ces conditions peut entraîner une radiation des listes électorales (se rapporter à l'article L228-2 et L11 du Code électoral). [1]
Philippe Sarre, maire socialiste de Colombes, a d'ailleurs fait procéder à une vérification des informations fournies par Rama Yade, et l'enquête confirme selon lui que l’élue municipale serait en délicatesse avec le code électoral. Il assure notamment que cette dernière ne dispose d'aucune propriété ni résidence à Colombes, lui permettant d'attester de son inscription au rôle de la taxe foncière ou d’habitation… et qu'elle ne résiderait pas non plus à l'adresse fournie, celle de son association Agir pour Colombes. Pour preuve, Rama Yade lui aurait récemment demandé de lui délivrer une attestation d'inscription sur les listes électorales, mais les policiers municipaux - assermentés - chargés de remettre cette attestation à l'adresse de l'association auraient trouvé porte close à trois reprises. S'ajouterait à cela, la carte d'identité de Rama Yade, la domiciliant à Paris 18e.
Lors de l’avant-dernier conseil municipal, le maire socialiste de Colombes a soulevé le problème et demandé expressément à Rama Yade si elle habitait ou non la ville. Cette dernière lui aurait certifié que oui, l'invitant même à lui rendre visite avant de demander une suspension de séance.
Cela n'aura pas suffit à tempérer les soupçons de Philippe Sarre, qui a d'ores et déjà engagé une procédure administrative auprès de la commission de révision des listes électorales. Cette dernière, en possession d'un certain nombre d'éléments, tranchera sur la recevabilité ou non de l'inscription de Rama Yade sur les listes électorales de la mairie de Colombes. Si les conditions à son inscription sur les listes électorales ne sont pas réunies, la commission pourrait procéder à sa radiation, et lui faire perdre ainsi son siège d'élue municipale.
Si Rama Yade est radiée pour atteinte au Code électoral, une simple plainte avec constitution de partie civile par un électeur pourrait l'entraîner dans une procédure judiciaire… qui pourrait se solder pour l'élue municipale par un an de prison et 15 000 euros d'amende (voir l’article L.88 du Code électoral). [2] Sans compter la peine d’inéligibilité et la suppression des droits civiques.
Si le maire PS de Colombes affirme ne pas vouloir s'adonner à une « chasse anti Rama Yade », il laisse planer un certain doute sur la possibilité de poursuites devant les tribunaux : "en fonction de la décision prise par la commission de révision électorale, du comportement de Rama Yade, et de sa réaction, j’aviserai si oui ou non, je me constitue partie civile et engage une attaque devant les tribunaux".
Plus étonnant, Rama Yade ne fait pas l'unanimité dans son camp non plus... Contactés par Atlantico, Nicole Goueta, maire UMP de Colombes de 2001 à 2008, et Lionel Rainfray, délégué de circonscription locale UMP, se sont dits prêts à se constituer partie civile aux côtés de la Mairie, excédés par le manque d'investissement de la jeune femme sur la commune.
Chronologie des faits
En 2007, Rama Yade loue un appartement à Colombes, et obtient son inscription sur les listes électorales de la ville. 2007 est aussi l'année de l’élection de Nicolas Sarkozy : Rama Yade est nommée secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères.
Il semble que la nouvelle ministre n’ait en fait jamais résidé dans l’appartement loué à Colombes. Dans la foulée, en mars 2008, elle est candidate aux élections municipales.
En 2010, Rama Yade n’a pour seule adresse connue dans la ville de Colombes que celle de son groupe associatif, Agir pour Colombes, rue du Bournard. C’est l’adresse qu’elle fournit au service des élections de la ville, lesquels services auraient donc procédé au constat qu'elle n'y résidait pas et que le local n'était que rarement ouvert, comme semble le confirmer le voisinage.
Franck Michel
Source : Atlantico.fr
[1] Article L228 -2 :
Nul ne peut être élu conseiller municipal s'il n'est âgé de dix-huit ans révolus.
Sont éligibles au conseil municipal tous les électeurs de la commune et les citoyens inscrits au rôle des contributions directes ou justifiant qu'ils devaient y être inscrits au 1er janvier de l'année de l'élection.
Sont éligibles au conseil municipal tous les électeurs de la commune et les citoyens inscrits au rôle des contributions directes ou justifiant qu'ils devaient y être inscrits au 1er janvier de l'année de l'élection.
Toutefois, dans les communes de plus de 500 habitants, le nombre des conseillers qui ne résident pas dans la commune au moment de l'élection ne peut excéder le quart des membres du conseil.
Dans les communes de 500 habitants au plus, ce nombre ne peut excéder quatre pour les conseils municipaux comportant neuf membres et cinq pour les conseils municipaux comportant onze membres.
Si les chiffres visés ci-dessus sont dépassés, la préférence est déterminée suivant les règles posées à l'article R 121-11 du code des communes.
Or, ont la qualité d'électeurs :
Article L11 :
1° Tous les électeurs qui ont leur domicile réel dans la commune ou y habitent depuis six mois au moins ;
2° Ceux qui figurent pour la cinquième fois sans interruption, l'année de la demande d'inscription, au rôle d'une des contributions directes communales et, s'ils ne résident pas dans la commune, ont déclaré vouloir y exercer leurs droits électoraux. Tout électeur ou toute électrice peut être inscrit sur la même liste que son conjoint au titre de la présente disposition ;
3° Ceux qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaires publics.
2° Ceux qui figurent pour la cinquième fois sans interruption, l'année de la demande d'inscription, au rôle d'une des contributions directes communales et, s'ils ne résident pas dans la commune, ont déclaré vouloir y exercer leurs droits électoraux. Tout électeur ou toute électrice peut être inscrit sur la même liste que son conjoint au titre de la présente disposition ;
3° Ceux qui sont assujettis à une résidence obligatoire dans la commune en qualité de fonctionnaires publics.
Sont également inscrits, dans les mêmes conditions, les citoyens qui, ne remplissant pas les conditions d'âge et de résidence ci-dessus indiquées lors de la formation des listes, les rempliront avant la clôture définitive.
L'absence de la commune résultant du service national ne porte aucune atteinte aux règles ci-dessus édictées pour l'inscription sur les listes électorales.
[2] Article L88-1 :
Toute personne qui aura sciemment fait acte de candidature sous de faux noms ou de fausses qualités ou aura sciemment dissimulé une incapacité prévue par la loi sera punie d'un emprisonnement d'un an et d'une amende de 15 000 euros.
dimanche 27 novembre 2011
Un rassemblement des citoyens sur l’insécurité
M. Philippe Sarre, Maire de Colombes,
organise avec ses élus un rassemblement citoyen ayant pour nom
organise avec ses élus un rassemblement citoyen ayant pour nom
« Insécurité, ça suffit ».
Colombes a été le théâtre de trois fusillades en une semaine,
Et à chaque fois, cela a été avec des armes lourdes occasionnant des blessés graves et ce, par
des individus connus des services de Police.
Philippe Sarre a décidé de s’en prendre au Gouvernement en organisant une manifestation de protestation. Nous avons été très étonnés quand nous avons appris la tenue de cette manifestation.
Car, c’est bien ce même Philippe Sarre qui a décidé, seul, en 2008, de désarmer la police municipale, faisant de ceux-ci des cibles et créant un climat d’impunité dans la ville, et ce, pour de simples raisons électorales.
Les policiers municipaux, démunis, ont préférés partir massivement vers d’autres villes plus respectueuses de la fonction et plus sensibles à la sécurité des agents de police municipale.
En fait, nous avons été stupéfaits de voir le premier magistrat de notre ville détourner l’attention par des manifestations alors qu’il n’a qu’une chose à faire : réarmer notre police municipale.
Quelle belle image que donne notre ville à faire les gros titres de la presse nationale sous l’angle de faits divers.
Il est fort de constater que depuis 3 ans, nous sommes arrivés à cette conclusion :
· Avoir un niveau de sécurité très bas, et de plus en plus bas,
· De plus en plus de petits trafiquants de drogue dans divers quartiers de la ville,
· De nombreux halls d’immeubles constamment occupés,
· Un climat d’insécurité constant et persistant,
· Une augmentation de cambriolages, du racket, de vandalisme etc. ….
· Et une ville de plus en plus sale
Ce résultat déplorable est le désaveu cinglant d’une politique irresponsable au point, qu’il y a une dizaine de jours, le journal « le Parisien » pointait l’échec du Maire en matière de sécurité.
Mais, nous pensons que vous aviez remarqué vous-même qu’à Colombes on ne se sent plus en sécurité.
***
vendredi 25 novembre 2011
jeudi 24 novembre 2011
Colombes : Nouveau règlement de comptes en pleine ville
Une fois encore, un jeune homme a été pris pour cible à Colombes, visé par un tireur ne cherchant
Un homme a été une nouvelle fois blessé par un mystérieux tireur à Colombes.
Une fois encore, un jeune homme a été pris pour cible à Colombes, visé par un tireur ne cherchant manifestement pas à le tuer.
La victime a reçu «une balle de petit calibre à la fesse droite» selon les premières constatations policières.
Le tireur lui aurait fait face, en compagnie de trois autres hommes, rue Jeanne-Gleuzer, dans le secteur des Grèves non loin du pont de Bezons.
Deux suspects pouvant correspondre aux signalements livrés par des témoins, sont interrogés au commissariat.
La semaine dernière, selon un scénario similaire, deux jeunes hommes ont été blessés aux jambes par de mystérieux tireurs, dans ce même secteur de la ville.
Après une précédente série d’agressions en octobre dernier.
La victime a reçu «une balle de petit calibre à la fesse droite» selon les premières constatations policières.
Le tireur lui aurait fait face, en compagnie de trois autres hommes, rue Jeanne-Gleuzer, dans le secteur des Grèves non loin du pont de Bezons.
La semaine dernière, selon un scénario similaire, deux jeunes hommes ont été blessés aux jambes par de mystérieux tireurs, dans ce même secteur de la ville.
Après une précédente série d’agressions en octobre dernier.
Source : Le Parisien
Colombes : deux hommes pris pour cible lors de tirs en rafale
COLOMBES, CITÉ DES CÔTES-D’AUTY, HIER SOIR. Les enquêteurs ont déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression, qui ressemble fort à un règlement de comptes. Les deux victimes seraient impliquées dans un trafic de stupéfiants.
Depuis une fusillade en janvier 2010 devant la cité des Grèves à Colombes, incidents et coups de feu se succèdent dans ce secteur sensible, entre les quartiers du Petit-Colombes et du Petit-Nanterre. Hier, c’est dans la cité des Côtes-d’Auty que deux hommes ont été la cible de tirs « en rafale », selon les premiers témoignages recueillis par la police.
Ces deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années étaient attendus par leurs agresseurs au pied du 210, avenue du Général-de-Gaulle.
Vers 17h15, les deux garçons sortaient du hall de cet immeuble où vit l’une des victimes, quand un trio leur a fait face. « Ils étaient encagoulés et l’un d’eux portait un blouson rouge », d’après un proche de l’affaire. Armé vraisemblablement d’un pistolet automatique, l’un des membres de l’équipe d’agresseurs a tiré. Au moins à treize reprises puisque hier en début de soirée, les enquêteurs avaient déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression.
Les jours des victimes ne sont pas en dangerCe règlement de comptes ressemble fort à un avertissement, car il semble que le tireur a sciemment visé les jambes de ses cibles. Si l’une des victimes est plus sérieusement blessée que l’autre, leurs jours ne sont pas en danger.
La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée de l’enquête comme des investigations sur les précédents règlements de comptes dans ce quartier. Il y a moins d’un mois, un homme de 33 ans a reçu quatre balles dans le corps, devant une sandwicherie du boulevard du Général-de-Gaulle, non loin des lieux de la fusillade d’hier. Les victimes d’hier ne sont pas des inconnues pour les enquêteurs. Elles auraient été impliquées dans le trafic de stupéfiants, qui est sans doute l’enjeu de cette série d’incidents.
Jusqu’à 19 heures, les forces de l’ordre ont bloqué la route près du centre commercial des Quatre-Chemins en direction de Bezons. Les ambulances avec les deux victimes à leur bord et les pompiers avaient quitté les lieux depuis longtemps. La foule s’était déjà dispersée. Il restait encore quelques curieux en bas des immeubles devant les commerces, bravant la froidure.
« Scène de Far West »La rumeur d’un mort s’est propagée parmi les personnes encore présentes devant le 210, boulevard Charles-de-Gaulle. « Ça me fait vraiment peur. Moi, j’ai deux garçons, je ne les laisse pas sortir ou alors uniquement avec moi. Leur trajet, c’est maison-lycée, lycée-maison », raconte cette mère de famille de trois enfants, habitant le quartier. « Qu’ils se battent entre eux, ce n’est pas un problème, mais qu’ils utilisent des armes à feu, c’est du grand n’importe-quoi », commente une autre habitante. « C’est assez rare ce genre de scènes. On n’est pas à Los Angeles ici », nuance ce trentenaire devant le taxiphone.
Hier soir, plusieurs voitures de police étaient encore garées aux abords de la scène de la fusillade. Christophe Crépin, du syndicat Unsa-Police, s’indigne de cette « nouvelle scène de Far West sur la voie publique, près des commerces et devant des passants ».
Source : Le Parisien
Vers 17h15, les deux garçons sortaient du hall de cet immeuble où vit l’une des victimes, quand un trio leur a fait face. « Ils étaient encagoulés et l’un d’eux portait un blouson rouge », d’après un proche de l’affaire. Armé vraisemblablement d’un pistolet automatique, l’un des membres de l’équipe d’agresseurs a tiré. Au moins à treize reprises puisque hier en début de soirée, les enquêteurs avaient déjà ramassé treize douilles sur les lieux de l’agression.
Les jours des victimes ne sont pas en dangerCe règlement de comptes ressemble fort à un avertissement, car il semble que le tireur a sciemment visé les jambes de ses cibles. Si l’une des victimes est plus sérieusement blessée que l’autre, leurs jours ne sont pas en danger.
La police judiciaire des Hauts-de-Seine est chargée de l’enquête comme des investigations sur les précédents règlements de comptes dans ce quartier. Il y a moins d’un mois, un homme de 33 ans a reçu quatre balles dans le corps, devant une sandwicherie du boulevard du Général-de-Gaulle, non loin des lieux de la fusillade d’hier. Les victimes d’hier ne sont pas des inconnues pour les enquêteurs. Elles auraient été impliquées dans le trafic de stupéfiants, qui est sans doute l’enjeu de cette série d’incidents.
Jusqu’à 19 heures, les forces de l’ordre ont bloqué la route près du centre commercial des Quatre-Chemins en direction de Bezons. Les ambulances avec les deux victimes à leur bord et les pompiers avaient quitté les lieux depuis longtemps. La foule s’était déjà dispersée. Il restait encore quelques curieux en bas des immeubles devant les commerces, bravant la froidure.
« Scène de Far West »La rumeur d’un mort s’est propagée parmi les personnes encore présentes devant le 210, boulevard Charles-de-Gaulle. « Ça me fait vraiment peur. Moi, j’ai deux garçons, je ne les laisse pas sortir ou alors uniquement avec moi. Leur trajet, c’est maison-lycée, lycée-maison », raconte cette mère de famille de trois enfants, habitant le quartier. « Qu’ils se battent entre eux, ce n’est pas un problème, mais qu’ils utilisent des armes à feu, c’est du grand n’importe-quoi », commente une autre habitante. « C’est assez rare ce genre de scènes. On n’est pas à Los Angeles ici », nuance ce trentenaire devant le taxiphone.
Hier soir, plusieurs voitures de police étaient encore garées aux abords de la scène de la fusillade. Christophe Crépin, du syndicat Unsa-Police, s’indigne de cette « nouvelle scène de Far West sur la voie publique, près des commerces et devant des passants ».
Source : Le Parisien
jeudi 5 mai 2011
Des expertises accablantes pour le maire de Fontenay !
· Hauts-de-Seine : Des expertises accablantes pour le maire de Fontenay
· Info le Parisien –
·
Hier, les experts psychologues ont pointé la personnalité « tyrannique » de Pascal Buchet, jugé pour harcèlement moral après le suicide de sa directrice de communication en 2007.
ROBERTO CRISTOFOLI | Publié le 04.05.2011, 07h00
Depuis lundi, le maire (PS) de Fontenay-aux-Roses, Pascal Buchet, et sa directrice de cabinet, Anne-Laure Duny, comparaissent devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour harcèlement moral. Le 7 juillet 2007, la directrice de communication de la mairie, Jenny Sauvagnac, âgée de 36 ans, s’était jetée par la fenêtre de son appartement parisien.
Hier, au deuxième jour d’audience, les experts psychologues sont venus détailler leurs conclusions sur la personnalité de Pascal Buchet. Deux des trois professionnels se sont montrés sévères. Pour Marie Pezé, médecin considérée comme l’une des spécialistes de la souffrance au travail, le verdict est même accablant : « En quinze ans d’expertises, c’est la première fois que je statue sur un tel diagnostic. M. Buchet est un pervers de caractère. Il a un côté tyrannique et punitif », a asséné la praticienne. Qui s’est dite « persuadée que ce qui s’est passé risque de se reproduire ».
Le docteur Pezé va plus loin encore : le maire n’aurait « pas su voir » la détresse de sa directrice de communication, Jenny Sauvagnac, qui avait perdu du poids et avait souvent le regard dans le vague. « Il est passé à côté des symptômes les plus évidents, et il lui a mis une charge de travail excessive alors qu’elle était déjà en souffrance. »
Auteur d’une contre-expertise demandée par la défense, Jean-Luc Viaux, professeur de psychopathologie à l’université de Rouen, n’est pas arrivé aux mêmes conclusions. Celui qui s’est rendu célèbre dans l’affaire d’Outreau en déclarant « quand on paie des experts au tarif d’une femme de ménage, on a des expertises de femme de ménage » a exclu la perversion supposée de Pascal Buchet. « C’est un sujet névrosé, comme la moitié de la population, a relevé Jean-Luc Viaux. Quand il veut quelque chose, il y va. »
« Un seul coup de fil aurait pu permettre à Mme Sauvagnac de ne pas passer à l’acte », estime quant à elle la troisième experte. « M. Buchet est médecin… Il a considéré sa collaboratrice non pas comme un être humain mais comme une exécutante, a-t-elle encore pointé. Les gens autour de lui ont peur, il a une personnalité tyrannique qui donne des injonctions paradoxales. »
Pour contrebalancer ces expertises et les témoignages d’anciens collaborateurs, la défense de Pascal Buchet a fait citer plusieurs personnes de son entourage professionnel actuel. Son assistante en mairie estime que l’élu n’est rien de ce qui a été dit : « Je n’ai jamais eu aucun problème avec lui. Ce qu’il demande n’est jamais irréalisable, il suffit de s’organiser. » « Il est exigeant, mais sans excès », juge une fonctionnaire du service communication, et « pas fermé à la discussion », ajoute le chef de la police municipale.
Jenny Sauvagnac est « la seule personne avec laquelle je me suis fâchée en dix-sept ans de mairie », assure une élue convaincue que Pascal Buchet n’a rien d’un « tyran ».
L’actuel directeur de la communication, le troisième depuis le drame en juillet 2007, « a des rapports cordiaux » avec son patron, et l’actuelle rédactrice du journal municipal estime « appréciable d’avoir de la reconnaissance de sa part ». Le procès s’achève aujourd’hui.
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